Les entreprises auvergnates sont de plus en plus connectées, et donc exposées aux cyberattaques. Le salon Sécurité Informatique en Auvergne propose des solutions aux particuliers et professionnels pour se protéger des pirates du web, à l'aide d'une nouvelle arme : l'intelligence artificielle.
Cette troisième édition met en avant l'intelligence artificielle. Cette année environ 350 personnes sont attendues au salon Sécurité Informatique à Clermont-Ferrand. L'organisateur Julien Neyrial vise en particulier les PME (Petites et Moyennes Entreprises) auvergnates, gibier de choix pour les hackeurs : " Les PME sont moins structurées, avec un poids économique non négligeable, ça fait d'elles des cibles parfaites".
Mais les entreprises ne sont pas les seules à craindre la cyberattaque. Les services publics s'intéressent aussi de très près à la sécurité informatique. C'est le cas de la mairie de Beaumont (Puy-de-Dôme), qui anticipe sur de futurs équipements. "Peut-être que dans un futur proche on déploiera du wifi qui aura besoin de sécurité, de traçabilité, ou des caméras de surveillance qu'il faudra sécuriser pour ne pas que n'importe qui ait accès aux données", explique David Ferrier, responsable informatique à la marie de Beaumont, présent sur le salon.
Et l'IA dans tout ça?
L'intelligence artificielle était également sur toutes les lèvres. De son petit nom IA, elle permet de réaliser des tâches de sécurité plus rapidement en utilisant moins de ressources. Le plus souvent, elle se matérialise sous la forme d'une application programmée à mimer le comportement humain, à savoir reconnaître des détails et identifier des menaces. "Depuis trois ans, on utilise une IA qui permet de détecter de nouveaux virus dont on n'a jamais eu d'exemple, mais on va les reconnaître à leur caractéristiques, en analysant leur code grâce à des moteurs d'IA qui sont capables de détecter des anomalies", détaille Gilles Sarquiz, ingénieur à Sophos France, une entreprise basée en Angleterre qui propose des solutions de sécurité informatique.Fort de ce succès, Julien Neyrial travaille déjà à une quatrième édition, pour répondre aux besoins face à une technologie en pleine évolution et des moyens informatiques de plus en plus répandus. Les pirates du web n'ont qu'à bien se tenir.