Environ 200 élus et responsables syndicaux ont manifesté mercredi 11 avril en gare de Marvejols (Lozère). Ils ont peur que la réforme en cours de la SNCF ne menace l'existence de deux "Trains d'équilibre du territoire" dans leur région: l'Aubrac (Clermont-Béziers) et le Cévenol (Clermont-Nîmes).
Environ 200 élus et responsables syndicaux ont manifesté mercredi 11 avril en gare de Marvejols (Lozère), inquiets du risque de suppression de lignes ferroviaires dans les zones rurales.
Symboliquement, les manifestants dont certains avaient fait des centaines de kilomètres, depuis l'Hérault ou le Cantal, ont bloqué quelques minutes un train en gare de Marvejols. Ils ont peur que la réforme en cours de la SNCF ne menace l'existence de deux "Trains d'équilibre du territoire" dans leur région: l'Aubrac (Clermont-Béziers) et le Cévenol (Clermont-Nîmes).
Les Trains d'équilibre du territoire (TET) assurent un service de grandes lignes rapide entre les principales villes non reliées par la grande vitesse et permettent le désenclavement des territoires.
"L'Etat a promis de sauver les trains, sauver des lignes mais on voit qu'il n'y a rien d'inscrit au budget 2018", a réagi auprès de l'AFP Jacky Thello, président du comité pluraliste de défense des trains. Le comité juge aussi que le transfert des lignes aux régions menacera leur pérennité.
Fin février, en dévoilant les grands axes de la réforme de la SNCF, Edouard Philippe s'est engagé à ne pas toucher aux "petites lignes", pointées du doigt dans un rapport récent de l'ancien patron d'Air France Jean-Cyril Spinetta en raison de leur coût élevé au vu du faible nombre de voyageurs qui les utilisent.