Des équipes de l'INRA Auvergne-Rhône-Alpes et du CHU de Clermont-Ferrand ont lancé, depuis plusieurs semaines, une étude pour recenser les cas de maladie de Lyme dans les Combrailles. Pour cela, elles utilisent des photos envoyées par les personnes mordues.
Une étude inédite permet de répertorier les cas de maladie de Lyme, cette affection transmise par les tiques. Depuis le 1er avril, l’INRA Auvergne-Rhône-Alpes et le CHU de Clermont-Ferrand ont lancé une grande étude, dans les Combrailles, dans le Puy-de-Dôme.
Ces deux structures demandent aux personnes mordues qui développent un rond rouge autour de la morsure, de leur envoyer une photo par mail ou sms (voir la procédure sur l'affiche en bas de l'article). L'équipe du CHU déterminera ainsi s'il s'agit d'un cas de maladie de Lyme ou non.
Le professeur Olivier Lesens, responsable du service des maladies infectieuses et tropicales du CHUGabriel Montpied à Clermont-Ferrand dresse un premier bilan. Il explique : "32 personnes ont envoyé une photo après s'être fait mordre par une tique, 2 cas sont des maladies de Lyme de façon certaine et pour 6 autres cas, cela est également probable".
Sur le terrain, les professionnels de santé font aussi remonter des informations. Selon les pharmaciens des Combrailles, 8 cas de maladie de Lyme ont été détectés.
Cette étude va durer un an. Elle est menée dans le secteur des Combrailles car c'est une région forestière où la présence de tiques est attestée. Elle concerne un bassin de population de 50 000 habitants.