Selon un sondage Ipsos Sopra Stéria publié le 16/02, Emmanuel Macron arriverait en deuxième position au 1er tour de l'élection présidentielle en France, derrière Marine Le Pen. A Royat, dans le Puy-de-Dôme, ses soutiens organisent un réunion publique samedi après-midi.
Selon un récent sondage, Emmanuel Macron est crédité de 23 % des intentions de vote pour le 1er tour de l'élection présidentielle (20% en cas de candidature de François Bayrou), derrière Marine Le Pen, à 26 %.
François Fillon recueillerait 18,5 %, Benoît Hamon 14,5% et Jean-Luc Mélenchon 12%. (Enquête Ipsos Sopra Steria réalisée du 7 au 12 février auprès de 15874 personnes, dont 11020 "certaines d'aller voter à la présidentielle").
Un contexte national porteur pour Emmanuel Macron, alors que ses soutiens organisent une "réunion d'échanges sur les propositions et les engagements" du candidat samedi 18/02 à 15 h 30 à Royat.
"Royat, ce n'est pas un hasard. On s'est rendu compte qu'il y avait une augmentation très importante du vote FN sur les dernières élections à Royat. C'est aussi pour ne pas laisser des territoires qui seraient tout d'un coup acquis au FN et où lui seul pourrait aller chercher des électeurs", affirme Valérie Thomas, porte-parole du mouvement dans le Puy-de-Dôme
En Auvergne, le mouvement En Marche! revendique 3000 adhérents, dont 1800 dans le Puy-de-Dôme. Des soutiens issus de la société civile ou des déçus des partis traditionnels, selon ses responsables.
"C'est des gens qui viennent de toutes les classes sociales. On a des cadres supérieurs de grandes boîtes clermontoises, on peut avoir des femmes de ménage. On a une dame qui votait FN depuis très longtemps qui a rejoint un comité local en centre-ville et qui tracte sur les marchés", observe Guy Lavocat, également porte-parole du mouvement dans le Puy-de-Dôme.
Dans le Cantal, le député PS Alain Calmette et le sénateur PRG Jacques Mézard soutiennent également Emmanuel Macron.