Mathias Bernard : « L’Université Clermont Auvergne doit rayonner à l’échelle nationale et internationale »

Le 16 décembre, Mathias Bernard a été élu à la présidence de l’Université Clermont Auvergne, née de la fusion entre l’Université Blaise Pascal et l’Université d’Auvergne. Le 1er janvier 2017, elle deviendra le 3e pôle universitaire de la région derrière Lyon et Grenoble.

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C’est le 1er janvier 2017 que l'Université Clermont Auvergne verra officiellement le jour. Vendredi matin, elle s’est dotée d’un nouveau président en la personne de Mathias Bernard qui dirigeait depuis 2012 l’Université Blaise Pascal qui fusionne donc avec l’Université d’Auvergne. Pour le professeur d’histoire contemporaine, le défi est de taille : il veut faire « rayonner l’enseignement supérieur et la recherche de Clermont-Ferrand à l’échelle nationale et internationale ».
 
Avec 32 000 étudiants et 3 000 personnes qui travaille pour elle, l’Université de Clermont Auvergne va devenir le troisième pôle universitaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes derrière Lyon et Grenoble. Le duo de tête affiche respectivement 106 000 et 56 000 étudiants. Avec la fusion des deux entités clermontoises, c’est une forme de retour en arrière qui s’opère puisque elles s’étaient séparées en 1976. A l’époque, Clermont 1 avait récupéré le droit, l’économie, la médecine quand Clermont 2 offrait les lettres, les sciences et les sciences humaines aux étudiants. « L’intérêt d’un tel regroupement permet aussi de travailler sur l’interdisciplinarité, sur la synergie entre différentes disciplines, et on sait que c’est là que se situe l’innovation », explique Mathias Bernard.
 
Avec un budget global de 300 millions d'euros, l’Université Clermont Auvergne ne va pas concentrer exclusivement ses efforts sur son site principal. Elle a vocation à développer une offre d’enseignement dans les cinq autres campus qui lui sont rattachés à Montluçon, Moulins, Vichy, Aurillac et au Puy-en-Velay. « Notre volonté est de rayonner sur l’ensemble du territoire auvergnat, ajoute le président son président, et pas seulement sur le site clermontois. La fusion va nous permettre de pérenniser la présence universitaire sur ces sites et de proposer aussi de nouvelles formations ».
 
L'Université Clermont Auvergne devrait créer un cursus de sociologie et vise désormais une meilleure place dans les classements internationaux. C’est également un des enjeux primordiaux de cette fusion. Mathias Bernard veut « profiter de la dynamique régionale à l’échelle internationale » pour « renforcer la visibilité du site ». « A l’échelle des classements internationaux, le regroupement des forces est essentiel », assure-t-il.
 

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