Un collège d’experts et un toxicologue vont être désignés pour mener une expertise dans le dossier Méningitec suite à la plainte de parents d’enfants qui avaient reçu une injection de ce vaccin en 2013 et 2014. Des pédiatres mèneront des expertises au niveau local..
Le Tribunal de Grande Instance s'est prononcé pour 150 dossiers qui seront examinées au cas par cas puisqu'il a été décidé que des collèges d'experts seraient désignés avec un toxicologue pour l'ensemble territoire et un pédiatre par juridiction. Une autre audience prévue le 26 janvier 2016 devrait statuer sur d'autres plaintes, à ce jour quelque 580 familles ont saisi la justice. Une annonce qui n’a pas convaincu le collectif des parents, comme le dit l'une de leurs porte-parole, Coralie, une maman: "on sait tous que les pédiatres ont un avis bien tranché sur la vaccination, ce sont eux qui en nous écoutent pas depuis un an. On en a vu des dizaines, aucun ne nous a écoutés ni aidés".
Un scandale sanitaire, Maitre Emmanuel Ludot, avocat des familles
"Seule la nomination d'experts va permettre d'avoir la vérité, d'apaiser et de rassurer pour l'avenir les parents de ces enfants", s'est félicité à l'issue de
l'audience, cet avocat du barreau de Reims qui évoque "un scandale sanitaire". il ajoute que l'affaire sera portée au pénal devant la justice italienne.
La salle d’audience du Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand était presque trop petite pour accueillir les dizaines de parents d’enfants vaccinés avec une injection de Méningitec en 2013 et 2014. Ils dénoncent l’utilisation de lots défectueux dont les seringues auraient contenu des résidus de métaux lourds qui seraient la cause de diarrhées aiguës, fortes poussées de fièvre, troubles du sommeil, irritabilité, éruptions cutanées développées par leurs enfants après la vaccination. Tous voulaient savoir comment la justice allait prendre en compte leur demande.
Représentés à la l'audience mais ne souhaitant pas répondre à nos questions, les conseils de la société CSP de Cournon ont rappelé que celle-ci n'a été que distributeur dans cette affaire. Elles ont demandé à ce que les fabricants, plusieurs laboratoire européens (dont deux suisses, un hollandais et un allemand) soient assignés dans cette affaire.