Mardi 11 février, des défenseurs du vélo ont mené une « vélorution » dans les rues de Clermont-Ferrand. Dans la capitale auvergnate, le vélo s’invite dans la campagne pour les élections municipales.
Mardi 11 février matin, à Clermont-Ferrand, des défenseurs du vélo ont mené une « vélorution ». Par cette mobilisation, ils réclament plus de place pour le vélo dans la capitale auvergnate. Un schéma cyclable a été adopté en 2018 mais il est jugé insuffisant. Il prévoit 365 km de pistes cyclable dans l'agglomération clermontoise d'ici 10 ans. Mais pour la municipalité il faut du temps. Olivier Bianchi, le maire PS sortant n’étant pas disponible, c’est son adjoint Nicolas Bonnet qui répond.
L’adjoint au maire de Clermont-Ferrand en charge du développement durable, de l’écologie urbaine, de l’eau et de l’assainissement explique : « Le changement prend du temps, on a pris énormément de retard sur le développement des pistes cyclables. On ne pourra pas le rattraper en un jour. Pour l’instant, le schéma est lancé. Il y a déjà eu des travaux, avec 1,9 million d’euros d’investissements qui ont été dépensés en 2019. Cela va se poursuivre jusqu’à atteindre plus de 3 millions d’euros par an dans les années à venir. On va chercher à l’accélérer encore plus, sachant que le facteur déclenchant va être la révision des plans de circulation sur le cœur métropolitain en début de mandat. Il va nous permettre de dégager de la place pour le vélo, sur le secteur dense, tout en permettant à la voiture d’avoir un déplacement cohérent mais avec moins de place ». Pour certains membres de l'opposition, les travaux pourraient être réalisés en 5 ans notamment en augmentant le budget consacré.Le changement prend du temps
Pour Eric Faidy, candidat LREM, il s'agit d'une question de priorité. Il affirme : « A Clermont-Ferrand, il n’y a pas de pistes cyclables ou très peu. Je viens de passer un pacte écologique avec les Clermontois, avec 29 engagements très concrets pour faire rentrer la ville de Clermont-Ferrand dans la transition écologique. Parmi ces mesures très concrètes, il y en a une, d’aller deux fois plus vite dans la mise en place du plan pistes cyclables. Ce plan prévu pour 10 ans, nous disons que nous le ferons en 5 ans. La deuxième chose sur laquelle nous nous sommes engagés est, sur les boulevards de ceinture, de dédier une voie aux mobilités douces, et nous le ferons dans la première année du mandat ».Pour un pacte écologique