Pour dénoncer l’état général des routes dans le Puy-de-Dôme, des motards se sont réunis dimanche 9 avril pour repérer les nids de poule sur la route en mettant des œufs de Pâques. Selon une étude d’ici 2037, 62 % des chaussées nationales seront dégradées.
Des œufs de Pâques pour des nids de poule. C’est de cette manière que des motards du Puy-de-Dôme ont décidé de se mobiliser dimanche 9 avril, mais aussi dans toute la France. "Nous ce qu’on dénonce, c’est la dégradation des infrastructures routières sur différents points que ce soit en zone de montagne, l’effet du gel et du dégel sur ces routes, explique Jean Gilibert, secrétaire de la fédération française des motards en colère du Puy-de-Dôme. Mais il y a aussi certaines routes où il y a beaucoup de circulation ce qui a pour conséquence de les dégrader. On appréhende quand on est motard, il faut être vigilant aux nids de poule sur les routes".
62 % des chaussées nationales seront très dégradées d’ici 2037
Selon une étude externe, il faudrait investir 1,3 milliard d’euros jusqu’à 2037 pour ramener les chaussées à leur état initial. 62 % des chaussées nationales seront très dégradées d’ici 2037 si des travaux n’ont pas été réalisés. Les motards sont donc venus pour alerter sur l'état des chaussées. Les nids de poule notamment sont particulièrement dangereux pour les deux-roues entraînant parfois une perte de contrôle, des chutes et des accidents pour les motos, vélos, trottinettes et autres nouvelles mobilités. « Ce qui est dangereux pour les deux-roues, l’est aussi pour les autres », ajoute Jean-Michel Besse, coordinateur de la fédération française des motards en colère du Puy-de-Dôme.
Les infrastructures sont identifiées comme un facteur contributif dans 30 % des accidents mortels.
Propos recueillis par Eloïse Gérenton