Fusil d’assaut en bandoulière, les soldats du 92e RI de Clermont-Ferrand participent depuis début août et jusqu’au 4 octobre à l’opération Sentinelle à Paris. Nous sommes allés à la rencontre de ces militaires, au quartier de La Défense.
La 5ème compagnie du 92e RI de Clermont-Ferrand a investi depuis le 3 août le quartier d’affaires de La Défense, à Paris. Pendant 2 mois, 24h/24, les soldats auvergnats assurent la sécurité de la population, dans le cadre de l’opération Sentinelle. Au pied des tours, FAMAS en bandoulière, les militaires patrouillent dans le plus grand quartier d’affaires européen, traversé chaque jour par 250 000 personnes.
« Il y a un relais permanent. On ne peut pas maintenir une attention constante et parfaite pendant plusieurs heures d’affilée. On essaie de tourner toutes les 2 à 3 heures. On connaît très bien la zone. L’essentiel est de ne pas tomber dans la routine et de rester concentré jusqu’au bout», insiste le Lieutenant Chris, chef de section.
L'opération Sentinelle a également modifié les pratiques des militaires français. Dans le cadre de la légitime défense, la riposte doit être proportionnée à l'attaque. Pas question de tirer au Famas sur un agresseur non armé.
A la Défense, ce sont des chasseurs alpins du 7e BCA de Varces qui vont remplacer les hommes du 92e RI. Après quelques jours de permission ces militaires auvergnats vont partir en manœuvre dans l'est de la France.
A Paris, ce sont deux compagnies auvergnates qui sont mobilisées, la deuxième et la cinquième. Et c'est l'état-major du 92e RI qui commande l’ensemble du dispositif qui, dans l’ouest parisien, représente un total de 600 hommes.