Pourquoi des kinésithérapeutes du CHU de Clermont-Ferrand sont en grève

Au CHU de Clermont-Ferrand, plusieurs kinésithérapeutes sont en grève. Ils dénoncent un manque d’effectif qui les empêche, selon eux, de prendre en charge l’ensemble des patients.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce mardi 21 juin, plusieurs kinésithérapeutes de l'hôpital Gabriel Montpied du CHU de Clermont – Ferrand sont en grève. L'intersyndicale CGT-FO-SUD, à l'origine du mouvement, estime que l’effectif n’est pas en adéquation avec l’augmentation de demandes de prise en charge des patients. Les salariés considèrent ne plus pouvoir exercer correctement leur travail : “On est une quinzaine de kinés et on a près de 200 prescriptions par jour. Cela fait une dizaine de patients qui ne peuvent pas être vus chaque jour par manque de temps et d’effectif”, raconte un kinésithérapeute qui s’est joint au mouvement. Ils exigent un renforcement des effectifs : “On se retrouve avec un effectif sous-évalué. On privilégie le côté clinique au côté administratif. On demande la création de trois postes de kinés pour pouvoir prendre en charge les patients correctement”.

“On ne peut pas faire notre travail correctement” 

Ce manque d’effectif a un impact direct sur les conditions de prise en charge des patients, selon le personnel : “Ça nous arrive de refuser des patients et de devoir effectuer un tri. Et cela, quotidiennement. Pour nous, ce n’est juste pas audible. On ne peut pas faire notre travail correctement”.

Dans ces conditions, le personnel se sent à bout : “Il nous arrive de faire des horaires à rallonge. Mais on ne peut pas le faire éternellement. À terme, cela va nous poser des problèmes de santé pour nous-mêmes. Notre travail est tout de même physique. Cela plombe le moral de l’équipe de devoir courir partout pour essayer de faire leur travail. On a des collègues qui sont régulièrement en arrêt maladie. Je suis persuadée que certains envisagent même de quitter l’établissement”.

Les discussions entre le personnel et la direction se poursuivent. Si la situation n'évolue pas, la grève pourrait bien encore se prolonger, selon les syndicats.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information