À Volvic, dans le Puy-de-Dôme, des policiers ont été formés aux techniques d’auto-défense. Au programme : techniques de combat à mains nues et utilisation d'instruments destinés à contrôler les situations à haut risque.
Dans ce gymnase de Volvic, dans le Puy-de-Dôme, les spécialistes de la sécurité sont nombreux à venir expérimenter de nouvelles techniques d’auto-défense. Un stage qui se déroule sous le regard avisé d'Héloïse et Thierry, un duo d'experts en la matière. Ils enseignent les différentes méthodes pour contrôler les situations périlleuses. Laurent Thévenot, élu de Volvic, est aussi un pratiquant d'art martial qui n'a pas hésité à se joindre aux participants : « Ça m’a paru normal et évident de participer à ce stage avec mes agents afin de me tenir informé de la législation quant à l’utilisation de ces équipements ».
Apporter une réponse adaptée
Héloïse nous montre comment contrôler et maîtriser une agression éventuelle. Une méthode pragmatique basée sur la maîtrise des armes non létales : « On utilise beaucoup la lampe tactique. Pourquoi ? Car rien que le fait d’être à distance et d’éclairer suffit à désorienter et déstabiliser l’individu agressif », détaille la maître instructrice.
Parfois, le cours se déroule aussi en extérieur, histoire de recréer les conditions précises du réel. Le cadre strict de la légitime défense exige une réponse adaptée. Les formateurs doivent maîtriser le stress lors de ces interventions pour éviter toute sorte d'accident ou de drame.
Peu après le “red man" fait son apparition. Il s'agit d'un supposé agresseur harnaché de protections sur lequel on peut porter des coups réels. Il est très agressif, la rapidité d'action reste alors primordiale. Guillaume, adjudant gendarme du peloton de surveillance et d’intervention explique : « On a des agresseurs de plus en plus violents et qui ont de moins en moins peur de nous. Ils n’ont plus peur de venir au contact des forces de l’ordre. Et pour ce faire, c’est une réponse adaptée ».
Au terme de ces ateliers, c'est l'heure du débriefing. Les stagiaires ont acquis de nouvelles armes pour leur propre sécurité avec comme objectif : exercer une répression proportionnée.
Propos recueillis par Alfonso Martinez / France 3 Auvergne