Une coopération avec la justice
Monseigneur Kalist n’a pas découvert cette affaire la semaine dernière. Dès le dépôt de la plainte, il a été en relation avec les gendarmes et le procureur de la République. S'il a gardé le secret pendant plus d'un an, c'était dans l'intérêt de l'enquête. Il affirme : « Nous sommes engagés dans une relation désormais de coopération étroite avec la justice. Autant nous devons faire notre devoir de signalement, autant nous devons respecter le travail de ceux qui mènent une enquête. Le contact a été maintenu avec la police et avec le procureur de la République pendant tout ce délai, donc je crois que nous n’avons pas manqué à cette coopération que nous souhaitons désormais mettre en œuvre de manière systématique ».Il s'inscrit dans la droite ligne de la Conférence des évêques et des décisions prises en novembre dernier. Selon l'Eglise, l'heure n'est plus à l'embarras mais à la détermination pour lutter contre la pédophilie. Monseigneur François Kalist conclut : « La réaction est sans doute tardive mais l’orientation prise est définitive. Nous souhaitons, évêques, tout faire pour que, comme le dit notre Pape, notre Eglise redevienne une maison sûre ». Il précise enfin qu'une cellule d'écoute téléphonique est assurée en permanence par des laïcs pour recueillir la parole des victimes et pour que leur souffrance soit reconnue.L'orientation prise est définitive