Prêtre soupçonné de viol : la "tristesse" et la "honte" de l’archevêque de Clermont-Ferrand

Mardi 28 janvier, l’archevêque de Clermont-Ferrand a tenu une conférence de presse. Il est revenu sur les accusations de viol formulées à l’encontre d’un prêtre du diocèse. L’homme est accusé d’avoir violé une jeune femme en 1998, alors âgée de 8 ans à l'époque.
 

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Mardi 28 janvier, Monseigneur François Kalist, archevêque de Clermont-Ferrand, a organisé une conférence de presse. L’occasion de revenir sur une affaire qui embarrasse le diocèse de Clermont-Ferrand : un prêtre aujourd’hui âgé de 86 ans est accusé d’avoir violé une jeune femme en 1998, âgée de 8 ans à l'époque. La victime en avait fait part à ses proches en 2017, puis avait porté plainte en 2018. Les premiers mots de l’archevêque ont été pour la victime. Monseigneur François Kalist déclare : « Je voudrais redire ma tristesse et ma honte. Redire aussi ma peine et mon soutien aux personnes qui ont été victimes d’agissements criminels de la part de membres de l’Eglise ».

Une coopération avec la justice

Monseigneur Kalist n’a pas découvert cette affaire la semaine dernière. Dès le dépôt de la plainte, il a été en relation avec les gendarmes et le procureur de la République. S'il a gardé le secret pendant plus d'un an, c'était dans l'intérêt de l'enquête. Il affirme : « Nous sommes engagés dans une relation désormais de coopération étroite avec la justice. Autant nous devons faire notre devoir de signalement, autant nous devons respecter le travail de ceux qui mènent une enquête. Le contact a été maintenu avec la police et avec le procureur de la République pendant tout ce délai, donc je crois que nous n’avons pas manqué à cette coopération que nous souhaitons désormais mettre en œuvre de manière systématique ».

L'orientation prise est définitive

Il s'inscrit dans la droite ligne de la Conférence des évêques et des décisions prises en novembre dernier. Selon l'Eglise, l'heure n'est plus à l'embarras mais à la détermination pour lutter contre la pédophilie. Monseigneur François Kalist conclut : « La réaction est sans doute tardive mais l’orientation prise est définitive. Nous souhaitons, évêques, tout faire pour que, comme le dit notre Pape, notre Eglise redevienne une maison sûre ». Il précise enfin qu'une cellule d'écoute téléphonique est assurée en permanence par des laïcs pour recueillir la parole des victimes et pour que leur souffrance soit reconnue.
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