Un homme de 52 ans est poursuivi devant les assises du Puy-de-Dôme pour torture ou barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. En juin 2014, sa compagne est décédée d'une hémorragie provoquée par des violences sexuelles. Le procès a débuté lundi 25 septembre.
Dans le box, l'homme n'a rien d'un monstre, mais ressemble à monsieur tout le monde. Pourtant, c'est pour torture et acte de barbarie ayant entrainé la mort sans intention de la donner que Victor Da Silva comparaît devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme.
Le 5 juin 2014 en effet, les secours découvraient à son domicile le corps sans vie de sa compagne, décédée des suites d'hémorragies provoquées par des actes sexuels particulièrement violents. Une femme qui avait pourtant tenté de lui échapper quelques mois auparavant, en portant plainte contre lui.
Au travers des expertises et des différents témoignages, dont ceux d’ex-compagnes, la cour va tenter de cerner la personnalité de Victor Da Silva. Agé de 52 ans, l'homme a connu un parcours chaotique, avec une entrée dans la délinquance dès l'âge de 9 ans et une consommation excessive et récurrente d'alcool et de stupéfiants. Un parcours jalonné aussi d'épisodes violents.
A l'époque des faits, l'affaire avait particulièrement ému l'entourage de la victime qui avait organisé une marche blanche à sa mémoire, destinée aussi à dénoncer les violences faites aux femmes et leur manque de prise en charge. Des violences qui sont au cœur des débats de ce procès, dont le verdict sera connu mercredi 27 septembre, dans la soirée.