Trop d’eau, trop d’humidité, pas assez de soleil. La météo du mois de mai commence à produire des effets néfastes sur les cultures. Près de Clermont-Ferrand, les maraîchers commencent à constater les dégâts sur leur production.
Les pluies abondantes et fréquentes de fin mai sur le Puy-de-Dôme ont porté un coup dur aux maraichers. A Cébazat, dans l’agglomération de Clermont-Ferrand, l’heure n’est pas à la fête. Plantés il y a 15 jours, les plants de salade pourrissent les uns après les autres. Batavia, feuille de chêne, laitue. Au total, sur les 11.000 pieds, la moitié est perdue.
« La salade commence à pourrir. Elle est flétrie et toute jaune. Elle est bonne à jeter. Il n’y a plus rien à faire », déplore Patricia Oleon, maraîchère.
Salade, choux, pomme de terre, tous ses légumes souffrent de l'humidité mais aussi d'un manque de luminosité
« Le cœur commence à blanchir en raison du manque de lumière », confirme la maraîchère. Et de poursuivre : « Cela va s’étendre à la plante toute entière ». A l’instar de cette maraichère, c’est toute la profession qui s'inquiète. L'année 2018 s'annonce difficile.
« Si cela continue, on n’aura pas grand-chose pour l’hiver parce qu’on ne peut pas semer. En plus, même en semant on risque de ramener la maladie et de perdre les productions pour l’hiver », se désole-t-elle
Avec l'humidité et les variations de température, les maraîchers redoutent maintenant l'arrivée des maladies comme le mildiou.