Une nouvelle année commence pour les gilets jaunes du Puy-de-Dôme. Même s’ils sont moins nombreux, quelques cabanes résistent. Exemple à Lezoux, où une petite trentaine de gilets jaunes se relaient pour faire vivre le camp bâti en novembre 2018.
Dans leur petit village gaulois de Lezoux, la trentaine de gilets jaunes continue de résister contre le froid et pour ses principes. « Pour l’instant, partir voudrait dire que tout va bien, qu’on n’a plus besoin de motiver nos concitoyens sur ce qu’il se passe. Il n’y a rien qui va bien », explique Frédéric Boher, un des gilets jaunes.
"On va être à la rue dans peu de temps"
La famille des gilets jaunes est toujours en colère contre le gouvernement et contre les mesures prises. « La baisse des APL, le chômage, le gazole qui est au plus haut et qui arrive à 1,50 euros, c’est de pire en pire, on va être à la rue dans peu de temps », confirme Sylvie Lereau, gilet jaune."Perdre des journées, les gens ne pourront plus au bout d'un moment"
Le camp a été bâti en novembre 2018, à la première heure des gilets jaunes. Après l’engouement, la trentaine de gilets jaunes du petit village gaulois commence à tirer les enseignements de leur lutte et regarde les mobilisations actuelles d'une autre manière « je pense que syndicalement, il faut qu’ils revoient leur mode de fonctionnement. Perdre des journées, les gens ne pourront plus au bout d’un moment. C’est pour ça qu’on a tenu, nous, en venant le samedi », évoque Bernard Pascal, gilet jaune à Lezoux.Néanmoins, ils seront nombreux parmi les gilets jaunes à venir manifester au côté des syndicats le 9 janvier.