Rassemblement contre l’antisémitisme : environ 500 personnes à Clermont-Ferrand

Ce dimanche 12 novembre, environ 500 personnes se sont rassemblées devant la préfecture du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand. Un seul mot d’ordre : la lutte contre l’antisémitisme.

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Alors qu’une grande marche civique contre l’antisémitisme était organisée ce dimanche 12 novembre à Paris, d’autres rassemblements ont eu lieu en France. A Clermont-Ferrand, le rassemblement s’est tenu à 15 heures devant la préfecture. Le préfet du département, Joël Mathurin, et Olivier Bianchi, maire (PS) de Clermont-Ferrand, ont pris la parole. Parmi les anonymes présents, Monique souligne : « On a la même motivation. Nous sommes venues en tant que citoyennes contre l’antisémitisme. C’est simple. C’est un geste. Ce n’est pas parce que monsieur Macron l’a demandé ». A ses côtés, Claire insiste : « Je suis venue car je note un retour de l’antisémitisme ordinaire, avec une parole qui se libère autour de toutes petites expressions, par exemple « manger en juif ». Des choses aussi horribles que cela ressurgissent. Il y a une libération de la parole, avec des choses qui étaient enfouies, qu’on pensait disparues et qui sont extrêmement prégnantes dans la société ».

De nombreux élus dans la foule

Dans le rassemblement, on a pu remarquer la présence de nombreux élus, comme Lionel Chauvin, président (LR) du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, la députée (MoDem) Delphine Lingemann, la députée (PS) Christine Pirès-Beaune, le sénateur (LR) Jean-Marc Boyer, et la sénatrice (PS) Marion Canalès. A noter aussi la présence de la députée (LFI) Marianne Maximi, alors que son parti n’est pas présent dans le cortège parisien.

 

Parmi les élus, Sébastien Galpier, vice-président du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, rappelle : « Je suis là pour lutter contre l’antisémitisme en France qui est en train de monter depuis les derniers événements internationaux. On a des valeurs républicaines en France et on est venu les rappeler. L’antisémitisme ne fait pas partie de ces valeurs républicaines. Les élus sont rassemblés de façon apolitique pour monter l’union nationale sur ce sujet ». 

Parmi les personnes rassemblées, Camille est membre de l’association UAID 63, qui vient en aide à l’Ukraine. Elle justifie sa présence dans ce rassemblement : « On est contre l’antisémitisme. Le contexte actuel est déplorable et cela devient inquiétant. Tout le monde a peur. En tant qu’association de soutien à l’Ukraine, qui a une grande population juive, on est là, on est présents ». Dans le cortège statique, pas de banderoles, à l’exception d’un panneau « Soutien à Israël ». 

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