Renaud Lavillenie a fait son retour au stade Philippe Marcombes de Clermont-Ferrand, ce mercredi 22 mai. Dix mois après sa blessure, le perchiste concourt pour pouvoir participer aux Jeux Olympiques de Paris, en juillet prochain. Un ticket pour lequel il lui faut encore quelques efforts.

Retour contrarié à la compétition pour Renaud Lavillenie. Ce mercredi 22 mai au soir, il a fait son grand retour au stade Philippe Marcombes de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Une performance toutefois assombrie par trois échecs à 5,35 mètres.

Une contre-performance, pour celui qui est l'ancien recordman du monde de la discipline. En 2014, il avait franchi les 6,16 mètres de hauteur. Ce meeting de Clermont-Ferrand est important pour l'athlète auvergnat : c'est ce qui peut lui permettre de se qualifier pour les Jeux Olympiques.

Il reste encore un grand et dernier effort pour Renaud Lavillenie, pour espérer monter à Paris, cet été. 

Des espoirs et finalement une déception

Deux heures avant le début de l'épreuve, Renaud Lavillenie n'a qu'une chose à l'esprit : le vent qui souffle et qui n'arrête pas de changer de direction. "Comme c'est un stade où je n'ai jamais sauté, on ne sait pas comment le vent réagit", confie-t-il. Vient ensuite l'heure de l'échauffement, pour l'athlète qui a été blessé, et privé de compétition pendant 10 mois. Opéré en septembre dernier du tendon de l'ischio-jambier, il doit à présent retrouver des repères. 

Les retours à l'entraînement apportent de bonnes nouvelles. Il franchit même un fil à 5,50 mètres : "L'échauffement valide les dernières intentions. Maintenant, il faut que les barres restent en haut." Galvanisé par le public et la musique, pour accompagner ses sauts, la compétition peut commencer. La barre est cette fois fixée à 5,35 mètres. Pour ce premier essai, 16 foulées d'élan, mais le vent n'est plus favorable : c'est un échec. 

Reculer pour mieux sauter

Il compte sur un changement de perche, pour rectifier le tir. Tout cela, sous le regard de Thibaut Collet, déjà qualifié pour les Jeux. Peine perdue : il encaisse deux nouveaux échecs, toujours à 5,35 mètres. Avant même de commencer, la compétition est terminée pour Renaud Lavillenie, mais la pression monte tout de même pour lui.

"Il y a pas mal de déception, car je m'attendais à faire tellement mieux. L'état d'esprit de la compétition fait que quand on fait zéro, on a la rage et que cela donne tout de suite envie de re-sauter. Je vais avoir neuf jours un peu longs, pour la prochaine tentative, mais c'est un mal pour un bien", détaille-t-il après ses sauts. 

Il a jusqu'au 30 juin prochain, pour franchir une barre à 5,82 mètres. Ce qui correspond aux minimas olympiques, et suffirait à lui donner son ticket pour Paris 2024. 

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