Le médaillé d'or du saut à la perche aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, Thiago Braz da Silva, vient d'être contrôlé positif à une substance interdite. Il avait devancé Renaud Lavillenie au saut à la perche en août 2016. Ce classement olympique n'est pour l'instant pas modifié. Réaction de l'athlète charentais.
Le perchiste brésilien Thiago Braz da Silva, champion Olympique du saut à la perche aux Jeux de Rio en 2016, est suspendu provisoirement pour dopage. Lors d'un récent contrôle, il a été déclaré positif à l'ostarine, un produit destiné à faire augmenter la masse musculaire. Cette décision, même si elle est provisoire et non définitive, compromet ses chances de participer aux championnats du monde d'athlétisme qui débuteront le 19 août prochain à Budapest, en Hongrie.
Quelles conséquences pour Renaud Lavillenie ?
Si l'enquête révèle l'utilisation de produits dopants avant les Jeux Olympiques de Rio en 2016, sa médaille d'or pourrait lui être retirée et le classement serait alors changé. Lors de cette finale, Thiago Braz avait franchi une barre à 6,03 m, Renaud Lavillenie médaille d'argent, avait passé 5,98 m et le médaillé de bronze, l'Américain Sam Kendricks, avait, lui, calé à 5,85 m.
Ce concours des jeux Olympiques de 2016 est un très mauvais souvenir pour le perchiste charentais, Renaud Lavillenie. Le public s'était plutôt mal comporté lors de la finale. En athlétisme, la tradition et le fair-play veulent que le public encourage les sauteurs à la perche, en longueur ou au triple saut à chacun de leurs essais en tapant dans les mains. Cela donne un rythme à l'athlète. Mais ce 13 août d'août 2016, le public brésilien avait bien suivi la règle pour Thiago Braz, son favori très légitime, mais avait sifflé Renaud Lavillenie à plusieurs reprises. Le Charentais, aujourd'hui licencié à Clermont-Ferrand, avait très mal vécu ce moment et avait eu du mal à cacher sa colère sur le podium et sur les photos.
"Très content de voir que la lutte antidopage fonctionne"
Lors des championnats de France, dimanche 30 juillet à Albi, le Charentais a été interrogé en zone mixte sur cette affaire. Il s'est déclaré "très content" de voir que la lutte antidopage portait ses fruits. Mais à propos de la finale du 13 août 2016 à Rio, il a expliqué :"quoi qu'il arrive, c'est fait"
La compétition a été jouée. Après, on verra la suite. Mais de toutes façons, il y a des choses qu'on ne pourra jamais me redonner, c'est comme ça, il faut l'accepter.
Renaud Lavillenie