Rixe familiale à Clermont-Ferrand : quatre individus mis en examen, notamment pour blessures à l'arme blanche

Trois personnes avaient été blessées, samedi 29 septembre, dans une bagarre opposant deux familles à Clermont-Ferrand. Quatre trentenaires, suspectées d'être les auteurs de coups de poing mais aussi d'armes blanches, font l'objet d'une mise en examen.

Quatre personnes sont mises en examen, mardi 2 octobre, dans l'affaire de la rixe qui a opposé deux familles clermontoises le weekend précédent. Ces quatre individus, âgés de 30 à 36 ans et issus de la même fratrie, les A., ont blessé deux personnes dans la famille rivale, les N., samedi 29 septembre.

Un mandat de dépôt a été requis à l'encontre des deux plus jeunes agresseurs, suspectés d'avoir porté des coups de couteau pour l'un, et des coups de sabre pour l'autre. Le frère et la soeur les plus âgés, qui ont fait usage de violence sans arme blanche, vont être placés sous contrôle judiciaire. Un mandat d'arrêt a été déposé à l'encontre de l'auteur des coups de sabre, seul prévenu en fuite.
 

Deux rixes à la suite

La bagarre s'est déroulée en deux actes. Une première rixe a opposé les A. et N. le vendredi 28 septembre, où quelques membres de la deuxième famille prennent des coups. Le lendemain, dans la soirée, les N. se rendent au domicile des A. pour "apaiser les tensions" selon leurs déclarations à la police.

Mais la rencontre dégénère et une seconde altercation éclate vers 22h15, boulevard de la République près de de la gare de Clermont-Ferrand. À l'issue de ce combat impliquant dix personnes, deux N. souffrent de perforations au poumon et à l'abdomen, perpétrées par le détenteur du couteau. Ces deux blessures, les plus graves, ont causé 10 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT) aux victimes.

Les deux familles n'ont pas été très claires quant aux causes de leur violente altercation, indique le parquet. "Elle semble découler d'un différent très ancien entre les deux familles," dénote cependant le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Éric Maillaud. L'enquête pour "tentative d'homicide" poursuit son cours.
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