Dans le cadre de l’enquête sur les saccages du local du groupe d’extrême droite Bastion social, deux membres de la Cellule Antifasciste Révolutionnaire d’Auvergne ont été placés en garde à vue à Clermont-Ferrand.
Interpellés le mardi 16 octobre, deux militants de la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d’Auvergne) sont toujours en garde à vue jeudi 18 octobre à Clermont-Ferrand. Ils sont interrogés dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme dans le local du Bastion social, rue de la Treille.
Les antifascistes ont, par deux fois, saccagé le local du mouvement d’extrême-droite, dans la nuit du 27 au 28 août, puis dans la nuit du 2 au 3 octobre. Les deux fois, la CARA a revendiqué ces actions sur les réseaux sociaux, rendant facile l’identification des responsables.
Les deux personnes interpellées pourraient être déférées devant la justice à l’issue de leur garde à vue, selon ce qui ressortira de leur audition. Mercredi, quelques membres de la CARA et sympathisants se sont rassemblés devant l’hôtel de police de Clermont, en soutien.
Coïncidence, l’interpellation a eu lieu le jour même où le Bastion social annonçait la fermeture de son local, se disant "sous pressions policières, administratives et juridiques".