Nouvelle journée de grève à la SNCF. La manifestion du 13 avril intervient quelques heures après l'intervention d'Emmanuel Macron qui veut aller jusqu'au bout de sa réforme. Appuyés par Philippe Martinez venu les soutenir, les cheminots Clermontois veulent montrer que la mobilisation ne faiblit pas.
A 6h30 au matin du 13 avril, les cheminots étaient déjà sur le pied de guerre à Clermont-Ferrand. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, est venu à leur rencontre.
Ensemble, ils ont fait le point sur la position du gouvernement qui passe mal quelques heures avant une nouvelle journée de manifestation : " J’ai entendu le Président de la République hier qui salue le mérite des cheminots mais qui leur dit, je fais ce que je veux, je ne vous écoute pas. "
Le mouvement de colère n’atteint pas seulement les cheminots. Sur le parvis de la gare de Clermont-Ferrand, ils ont été rejoints par d'autres secteurs du service public et près de 400 personnes ont manifesté pour ce cinquième jour de grève.
Ironie de l'histoire : venu assister au congrès de la fédération Nationale des Syndicats de Transports CGT qui se tenait à Polydôme, Philippe Martinez est reparti en avion. Les jours de grève ne sont pas les mêmes pour les leaders syndicaux que pour les usagers.