L’Université Clermont Auvergne avait convoqué mardi 09 janvier une commission de formation et de vie universitaire avec, à l'ordre du jour, un débat sur les nouvelles modalités d'accès à l'université. Des étudiants opposés à la réforme se sont invités à la réunion.
Exit, l’ex-plateforme APB, pour admission post-bac et ses couacs décriés, autant que le tirage au sort dans les filières les plus demandées. « Parcoursup », nouveau dispositif d’orientation et d’affection des élèves de terminale dans l’Enseignement Supérieur, lui succède. Avec l’objectif de gagner en simplicité et en transparence.
Une réforme de l’accès à l’Université actuellement en discussion au Parlement. La loi ne sera pas votée avant mars, au plus tôt. Mais déjà, les universités doivent finaliser leurs attentes envers les profils des candidats. Des prérequis ou « attendus » qui, selon l’UNEF Auvergne, « suppriment la règle générale de l’accès libre à l’Université ». « En refusant de maintenir de fait le Bac comme premier grade universitaire et seul examen d’entrée dans le Supérieur, le gouvernement Macron détruit encore un peu plus les droits des lycéen-nes », estime le syndicat étudiant.
Dans le cadre d'une intersyndicale, il appelait à un rassemblement mardi 09 janvier, à Clermont-Ferrand, alors que l'Université Clermont Auvergne avait convoqué une commission de formation et de vie universitaire. A l'ordre du jour, les capacités d’accueil et les prérequis locaux. La cinquantaine de manifestants s'est d'ailleurs invitée à la réunion. Après concertation, un nouveau groupe de travail aura lieu jeudi 11 janvier. Une nouvelle réunion conclue par un vote sera fixée la semaine suivante.