D’ici 2020, la plupart des lignes Intercités seront transférées par l’Etat aux Régions, ce qui aura pour conséquence de réduire sensiblement l’activité des Centres opérationnels Intercités, comme celui de Clermont-Ferrand, menacé de disparition.
Des négociations sont actuellement en cours entre l’Etat et les Régions concernant les lignes Intercités qui, pour l’essentiel, seront, à terme, gérées par les collectivités territoriales. L’Etat ne conservera que 8 lignes sur la trentaine actuelle. Conséquence, la SNCF a décidé de maintenir un seul centre opérationnel pour l’ensemble du réseau, à Paris. Celui de Clermont-Ferrand, qui compte une quarantaine de personnes, pourrait ainsi disparaître. C’est en tout cas la crainte du personnel, des syndicats mais également d’élus.
Dans un communiqué publié ce lundi, Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et Président de Clermont Auvergne Métropole apporte son soutien aux salariés et s’inquiète de « choix centralisateurs » et espère « qu’un compromis pourra être trouvé qui préserve l’avenir des 40 salariés clermontois et qui confirme le rôle d’aménageur de la SNCF ».
Pour l’heure rien n’est officiel et la SNCF refuse de confirmer la fermeture du site. Des procédures d’information du personnel seront lancées dans les semaines qui viennent précise la Direction de la SNCF. Des reclassements dans le cadre d’une réorganisation pourraient être envisagés, nous dit-on, tout en insistant sur l’absence de licenciement sur le site de Clermont-Ferrand.