Vendredi 17 septembre, les gendarmes du peloton motorisé de Clermont-Ferrand ont mené une opération de contrôle dans le Puy-de-Dôme. Ils ont relevé 27 infractions d’usage du téléphone au volant grâce à des motos banalisées. Un mode de contrôle visiblement très efficace.
Vendredi 17 septembre, dans l’après-midi, les gendarmes du peloton motorisé de Clermont-Ferrand ont procédé à une opération de contrôle sur la rocade de Romagnat, dans le Puy-de-Dôme. Il ne s’agissait pas d’une opération classique car les militaires étaient à bord de motos banalisées. Le capitaine Franck Chambon, commandant en second de l’EDSR (Escadron départemental de sécurité routière) du Puy-de-Dôme, explique le fonctionnement de ce type de contrôle : « Il y a des motocyclistes en moto banalisée et en tenue civile qui sont dans le flot de circulation. Ils repèrent les infractions afin de les transmettre à des personnels également en moto, non banalisée, et qui sont chargés de les intercepter. La patrouille civile n’intercepte jamais, par mesure de sécurité, et afin qu’il n’y ait pas de confusion pour les personnes contrôlées. L’agent qui constate l’infraction est en civil et ensuite des équipes en moto assez souples dans le flot de circulation vont pouvoir intercepter les contrevenants et les amener vers des équipes de verbalisation placées à des postes fixes ».
Cela nous permet d’être au plus proche de la circulation
Les gendarmes apprécient ces contrôles car ils présentent des résultats : « Le principal intérêt est de pouvoir repérer les infractions dans le flot de circulation qu’on ne peut pas repérer avec un véhicule sérigraphié. Cela nous permet d’être au plus proche de la circulation. Ce dispositif fonctionne bien. Par exemple, vendredi 17 septembre après-midi, les gendarmes ont relevé à Clermont-Ferrand 27 infractions d’usage du téléphone, ce qui est beaucoup plus compliqué à constater quand on est en tenue et facilement identifiable ».
Des infractions ciblées
Ce type de contrôle, en moto banalisée, cible certaines infractions en particulier. Le capitaine Franck Chambon, commandant en second de l’EDSR, souligne : « C’est une opération que l’on pratique très régulièrement car une partie des contrôles s’effectue de façon classique, en poste fixe, notamment sur les conduites addictives. On effectue aussi des contrôles de vitesse. Pour tout ce qui est des infractions du type de refus de priorité ou usage du téléphone, c’est beaucoup plus efficace quand on travaille en civil ». Le contrevenant contrôlé est souvent étonné d’avoir été pris sur le fait mais il réagit plutôt bien en général : « Le contrevenant conteste rarement l’infraction car le militaire en tenue civile a pu la constater. Il accompagne les gendarmes en tenue et sera présent pour informer la personne de l’infraction relevée ».
Ce type d’opération représente environ 20 % des contrôles
Ce mode de contrôle est très encadré : « Ce type d’opération représente environ 20 % des contrôles. Notre action principale se déroule en tenue. Après, on a un outil complémentaire qui est l’usage de la tenue civile ». Vendredi 17 septembre, grâce à ces 3 patrouilles banalisées, 27 infractions d’usage du téléphone au volant ont été relevées sur la rocade de Romagnat. De plus, deux conducteurs ont été contrôlés alors qu'ils circulaient sans être porteur de la ceinture de sécurité. Pour l'un d'eux, le dépistage salivaire a démontré qu'il avait consommé des produits stupéfiants avant de prendre le volant.