Le Stade clermontois reçoit Thionville-Moselle, dimanche, au stade Philippe-Marcombes à Clermont-Ferrand. Les joueuses disputent le championnat de France de première division. Une vitrine pour le club auvergnat qui doit faire appel à des tenniswomen de l'extérieur pour bien figurer.
Lors de leur déplacement mercredi à Denain, dans le nord de la France, les quatre filles du Stade clermontois Tennis ont disputé six matchs : quatre simples et deux doubles. Ajoutez le trajet 6 heures de route à l'aller plus le retour... ça fait pas mal de fatigue! Le championnat de première division ne s'étale que sur 15 jours. Une parenthèse dans une saison de joueuse professionnelle. "Là on peut jouer au tennis, se faire plaisir avec des gens qu'on apprécie, se soutenir, s'encourager, vivre ensemble... C'est un moment que j'adore personellement! Et puis on est quand même en première division, c'est pas rien non plus!", estime la joueuse Claire Ferstein.
Claire Ferstein revient de blessure. Elle qui fut l'un des meilleures françaises a besoin de se remettre dans le bain. Le club avec lequel elle était engagée a renoncé à la compétition. Elle a accepté la proposition du Stade clermontois et dispute les trois journées de championnat avec Martina Sucha la Slovaque, Alyona Sotnikova l'Ukrainienne et Conny Perrin, la Suisse. "On a quand même des filles d'un bon niveau puisque Claire a été proche du top 100, il y a un an déjà, et les autres se rapprochent entre le top 100 et le top 200", se réjouit Vincent Monneyron, capitaine du Stade clermontois.
Difficile pour le moment de s'appuyer sur la production locale. Le club compte pourtant plus de 500 licenciés, garçons et filles. Comme Maïssa, 9 ans, qui rêve de jouer "comme Serena Williams". Pour exister en première division le Stade clermontois devra encore faire appel à l'extérieur en attendant, qui sait l'éclosion, de ses jeunes pousses.