L'été a été beau en Auvergne du point de vue de la fréquentation, mais voici qu'un petit temps frais vient gâcher cette fin de vacances. Il fait à peine 10°C en altitude le matin. Mais dans le Sancy (Puy-de-Dôme), les vacanciers ne sont nullement échaudés.
Pas un chat sur la plage du lac Chambon, ce mardi 29 août, mais des canards, forcément, avec ce froid. Il fait 11°C le matin, et plus personne pour jouer dans la piscine extérieure de ce camping du Puy-de-Dôme. Par chance, on y on trouve encore des bassins à 34°C qui donnent une impression de vacances sous les tropiques. « Dès qu’on a su qu’il commençait à faire froid, on a pris directement rendez-vous pour le SPA au lieu d’aller se cailler dehors ! » explique une vacancière.
"C'est mieux pour les visites"
La piscine s’est réfugiée sous son dôme de plexiglas, avec des baigneurs placides. « On a passé une première semaine de vacances en Dordogne où il faisait 40 à 45°C. Là, ça change, il fait plus frais. C’est mieux pour les visites », se félicite un touriste. Pas un pour se plaindre de ces frimas, ils comptent bien profiter de leurs vacances malgré les caprices de la météo. « On a l’impression d’être dans notre région, on vient de Normandie. Ce n’est jamais très chaud. On s’organise avec la piscine, les jeux, les randos… Quand il ne fait pas très chaud, c’est mieux ! » explique cette mère de famille.
Retour vers les activités sportives
Il y en a même que ce petit temps frisquet arrange. « La balade à vélo est beaucoup mieux sans la canicule. C’était plus frais ce matin donc plus agréable. Ça ne gâche pas les vacances, on s’adapte et on se couvre un peu plus ! » raconte un autre vacancier amateur de cyclisme. D’ailleurs, les arbres du parc d’accrobranche ont même retrouvé leur public. Tom Nicostrate, moniteur, explique : « Il faisait trop chaud la semaine dernière, les gens préféraient aller au lac, ils se réfugiaient vers l’eau. L’accrobranche, c’est un peu plus sportif, ça donne chaud. On avait beaucoup moins de monde la semaine dernière. » Après l’été auvergnat, ne reste plus qu’à attendre l’été indien.