La 18e édition des Trans’urbaines permet notamment d’apprécier la richesse de la culture hip hop et des arts de la rue à Clermont-Ferrand. Un festival pour tous publics.
Art de rue, danse de rue. La 18e édition des Trans’urbaines attire les foules cette semaine à Clermont-Ferrand. A l’honneur, entre autre, le traditionnel hip hop. Sur des airs classiques ou populaires, cette danse continue de faire ses preuves. Elle possède même une classe au conservatoire de région. Affirmant sans doute encore plus sa position au sein du sixième art.
Un festival qui propose des spectacles mêlant à la fois danse mais aussi mime ou théâtre. Pour Youssef Bel Baraka, danseur et chorégraphe de la Cie Pyramid : « C’est un carrefour de disciplines, à partir de ça on a fait une mixture avec tous ces ingrédients. Aujourd’hui, en 2015, voir du hip hop dans ces lieux c’est magnifique. » La Cie Pyramid s’inspire notamment de Chaplin ou de Buster Keaton. Beaucoup de personnes ont pu découvrir leur représentation notamment les enfants des centres aérés de l’agglomération clermontoise. Josiane Bardot, directrice des Trans’urbaines reconnaît le rôle du festival : « C’est un véritable acteur de culture parce qu’il y a de l’émotion, il y a du plaisir, de la joie. »
Les graffeurs à l’œuvre
Mis à part ces spectacles, des expositions mettent en avant un autre art urbain : le graffiti. Les graffeurs, qui sont bel et bien des artistes à part entière, exposent leurs travaux (sculptures, papiers collés, simples peintures sur toile…).La 18e édition des Trans’urbaines se poursuit jusqu’à samedi soir et se terminera par des « battles » de compagnies de hip hop. Ces dernières s’affronteront par l’intermédiaire de chorégraphies improvisées.