Lundi 27 septembre, 281 passagers du train Clermont-Ferrand-Paris n’ont pas pu prendre leur train de 5h55. Motif : ni le contrôleur ni son remplaçant n’étaient joignables.

Grosse galère ce lundi 27 septembre, pour les passagers du train Clermont-Ferrand-Paris de 5h55. Ils sont montés à bord mais le train n’a pas pu démarrer, faute de contrôleur. Ce dernier était injoigable, tout comme le contrôleur d’astreinte. Parmi les passagers, Valérie Riffard, journaliste à France 3 Auvergne, raconte : « Notre train devait partir ce matin à 5h55. Nous sommes tous montés à bord. Le train n’est pas parti à l’heure. Nous n’avions aucune information. Au bout d’une heure, on nous a dit que le contrôleur n’était pas venu et que personne n’arrivait à joindre le contrôleur d’astreinte. On nous a dit qu’ils allaient accrocher nos wagons à un autre train, celui de 8h30. Cela fait une arrivée à 12 heures au lieu de 9 heures. Il y a beaucoup de monde, le train est quasiment plein ». Elle poursuit : « Il y avait des gens qui n’ont pas pu prendre le train hier en raison de travaux et ils ont choisi ce train du lundi matin. Ils sont bloqués comme moi ».

Cela décourage de prendre le train

Autre passager en galère, Flavien Neuvy, maire (UDI) de Cébazat. Il explique : « J’étais dans le train. Il n’est pas parti à 5h55. A 6h40, je suis allé voir un contrôleur sur le quai et il m’a dit qu’il n’y avait pas de contrôleur. J’ai demandé ce qu’il se passait et on m’a répondu qu’on n’arrivait pas non plus à joindre le contrôleur d’astreinte. Je ne pouvais pas attendre donc je suis parti en voiture. Je devais être avant midi à Paris ». Flavien Neuvy ne mâche pas ses mots : « C’est une situation vraiment pénible car le train était plein. C’est insupportable. Je ne comprends pas la qualité de service. Cela peut arriver que le contrôleur ne vienne pas, il est peut-être malade. Mais derrière, qu’il n’y ait pas de plan B qui fonctionne c’est incroyable. Cela décourage de prendre le train ».

Des passagers remboursés en partie

Face à ce problème, les services de la communication de la SNCF avancent : « Le premier train a été supprimé pour une cause d’absence de personnel à bord. Tous les voyageurs à bord ont été invités à se reporter sur le train de 8h32 ». Ils précisent : « Il est évident que quand on se lève à 5 heures pour prendre un train à 6 heures et qu’on est obligés d’attendre 2 heures, ce n’est pas une situation très confortable ». Dans ce train de 5h55, 281 passagers étaient à bord. La SNCF souligne que « la garantie G30 s’applique bien évidemment pour ces passagers ». Ils se verront rembourser 50% du prix du billet si le train a entre 2 heures et 3 heures de retard. Au-delà de 3 heures, ils se verront rembourser 75% du prix du billet.

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