Une femme blessée à la tête lors d’une course de côte : ce que l’on sait sur cet accident

Dimanche 6 août, près de Clermont-Ferrand, une jeune femme a été blessée à la tête alors qu'elle assistait à une course de côte. Elle a été héliportée vers le CHU de Clermont-Ferrand. Une enquête a été ouverte par les gendarmes. On fait le point sur ce que l'on sait au lendemain de cet accident.

C’est un accident “peu banal”, selon les organisateurs, qui s’est produit ce dimanche 6 août après-midi, lors de la course de côte du Mont-Dore, au Chambon-sur-Lac, dans le Puy-de-Dôme. Vers 15h45, une spectatrice a été blessée puis transportée par Dragon 63 vers le CHU de Clermont-Ferrand. Philibert Michy, directeur général de PHA et organisateur technique de la course de côte, raconte : Hier, une formule Renault, pour une raison indéterminée pour le moment, est sortie de la route au niveau du poste 4. Elle s’est mise dans le fossé. La jante se serait décrochée de la voiture, à cause d’un bris mécanique. Dans le choc, la roue a été projetée et a fini sa course dans une zone interdite au public. Malheureusement, à cet endroit, il y avait une spectatrice”. Cette dernière a été touchée à la tête.

Une course interrompue

Ce ne sont pas les sapeurs-pompiers qui sont intervenus mais un médecin. L’organisateur poursuit : Sur un tel événement comme une course de côte, il y a en permanence trois ambulances et deux médecins. Dès qu’on a eu l’information de la sortie de route et de la blessure de la spectatrice, on a envoyé une équipe médicale. La jeune femme a reçu les premiers secours. Le médecin a fait venir l’hélicoptère. On n’a pas eu de nouvelles de la victime aujourd’hui mais les dernières infos étaient plutôt rassurantes. Le pilote de la voiture était lui aussi très choqué. L’hélicoptère est intervenu très rapidement, selon l’organisateur. La course a dû être interrompue au moins 40 minutes.Il restait 5 à 6 voitures à exécuter cette montée. On a d’abord fait monter les derniers véhicules puis on a, à 18 heures, décidé d’arrêter la course souligne Philibert Michy.

Une zone interdite au public

Il insiste : La victime était dans zone interdite au public. Il y avait un panneau qui l’indiquait. Je pense qu’il y a eu plusieurs demandes de la sécurité pour évacuer la zone mais les spectateurs ont tendance à revenir. Un tel événement attire entre 3 000 et 4 000 spectateurs. L’organisateur rappelle : Premièrement, on pense à la famille et à la victime parce que je voulais souhaiter le meilleur rétablissement possible : on va prendre de ses nouvelles. On est très focus sur la sécurité : on met tous les ans tout en œuvre pour celle des pilotes et des spectateurs. Ce qui a eu lieu n’est pas un accident commun, récurrent, bien au contraire. A ma connaissance, il n’y a pas eu de précédent sur la course depuis des années. Nous l’organisons depuis 4 ans. C’est un triste concours de circonstances.

Une enquête de gendarmerie

De son côté, la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. Le chef d’escadron Renaud Garcin, commandant de la compagnie de gendarmerie d’Issoire, explique : La victime a été touchée à la tête, elle a perdu puis repris connaissance. Un médecin sur place l’a prise en charge et elle a été évacuée par Dragon 63 vers le CHU de Clermont-Ferrand. Les premiers examens ont été rassurants. Elle a une vingtaine d’années et est originaire de l’agglomération clermontoise”. Il conclut : Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade de Besse et Saint-Anastaise. Elle ne fait que commencer. D’après les premiers éléments, la spectatrice était dans une zone interdite au public. Les gendarmes poursuivent l’enquête. Elle ne fait que commencer, il faut être très prudent. Les gendarmes doivent poursuivre leurs investigations et le recueil des indices. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité