Comment les animaux de ce parc animalier se préparent à affronter l’hiver

Dans le parc animalier d'Ardes-sur-Couze (Puy-de-Dôme), le comportement des animaux change aussi avec l'arrivée de l'hiver. Un hiver tout relatif : c'était le plein soleil, mardi 26 décembre, sur le parc.

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Chaque matin, à côté des Gibons, les Siamangs crient pour délimiter leur territoire et, accessoirement, annoncer la météo du jour : 10°C et toujours pas de neige. Le temps idéal pour les photographes amateurs comme Patrick : « Le côté naturel de l’animal, le regard qu’il a avec une expression complètement différente de l’humain, c’est ça qui est fascinant. »

Economiser son énergie

Les animaux adaptés au froid, comme les ours du Tibet, eux, sont en pleine médiation, histoire de laisser doucement venir l’hiver. Déjà, leur comportement a changé selon Denis Michaux, vétérinaire et directeur zoologique : « Les animaux sont beaucoup moins actifs, ils vont économiser de l’énergie pour se réchauffer. Ils vont passer moins de temps à chercher de la nourriture et plus à se reposer et s’économiser. »

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Dans le parc animalier d'Ardes-sur-Couze (Puy-de-Dôme), le comportement des animaux changent aussi avec l'arrivée de l'hiver. Un hiver tout relatif : c'était le plein soleil, mardi 26 décembre, sur le parc. ©C.Darneuville/A.F Souchon/A.Despres / France 3 Auvergne
 

Les panthères des neiges également, s’économisent, se prélassent même. Dans le parc, qui a rouvert ses portes à l’occasion des vacances de Noël, la vie semble ralentir. Même les lémuriens sont plus tranquilles, pour David et Adrën, visiteurs, venus les observer : « Ils sont moins perturbés par le bruit et le va-et-vient, il n’y a presque personne. Ils sont plus calmes. »

 Adapter les rations

Reste que le froid de l’hiver arrivera bien un jour ou l’autre. En prévision, il faut adapter les rations de chacun, indique Denis Michaux : « Quand les températures sont vraiment très basses, on va augmenter les rations de l’ordre de 10% environ pour les adapter à la consommation d’énergie pour se réchauffer. » Finalement, des gazelles de Mohrr jusqu’aux girafes, la moitié des quelques 300 animaux du parc apprécient cette douceur et ce n’est pas Fazan le lion qui dira le contraire.

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