Depuis vendredi 30 octobre, les promenades sont à nouveau réglementées et limitées dans un rayon d'un kilomètre autour de chez soi. Au Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme, le peloton de gendarmerie de montagne a repris ses patrouilles comme au printemps dernier.
Les randonneurs ont déserté les chemins du Val de Courre, dans le Puy-de-Dôme, dimanche 1er novembre. Depuis vendredi, les promenades sont, à nouveau, réglementées et limitées dans un rayon d'un kilomètre autour de chez soi. Certains ont du mal à s'y résoudre. Comme ce couple de Stéphanois. "On voulait se promener. On est comme plein de gens, on habite en centre-ville dans 56 m², on n'a pas d'extérieur. Moi, je travaille dans un service Covid à l'hôpital, donc je voulais prendre un bol d'air frais avant de me reconfiner dans un service. On a tenté notre chance pour la nature", explique Camille, une randonneuse.
Un week-end de tolérance
"C'est l'exemple à ne pas suivre, mais bon, c'est le week-end de la Toussaint. Il y a une tolérance pour rentrer chez soi. Ils ne sont pas forcément de la région, ils vont rentrer chez eux dans la journée. La règle est la même pour tout le monde. On fait preuve de tolérance, on est sur un message de prévention et d'avertissement, c'est la dernière journée", insiste le capitaine Chazal du peloton de gendarmerie du Mont-Dore.Au printemps, lors du premier confinement, le peloton de gendarmerie avait verbalisé quatre personnes. Ils s'attendent à moins sanctionner au mois de novembre. Un mois habituellement calme dans le Sancy. "Ce sera un moment pour se tenir en forme et se maintenir en condition. On fera un peu d'entraînement", évoque Clément Moineau, gendarme secouriste.
Attention à partir de lundi 2 novembre, les amendes en cas de promenades au-delà d'un kilomètre du domicile seront de 135 euros. Seuls les mouflons et les chamois seront autorisés à profiter des paysages.