Coronavirus COVID 19 : rage de dents, abcès... comment se faire soigner par un dentiste dans le Puy-de-Dôme

Cinq cabinets de garde prennent en charge les urgences dentaires dans le Puy-de-Dôme afin d'éviter un engorgement des services d'urgence dans le contexte de l'épidémie de coronavirus. C’est le Conseil de l’ordre des dentistes qui fait office de régulateur des urgences.
 

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Depuis quelques jours, tous les cabinets dentaires du Puy-de-Dôme sont fermés au public. Les rendez-vous des patients sont reportés sine die. Cependant, que faire en cas de rage de dents ou d’abcès ? Catherine Ledit, présidente du Conseil départemental de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Puy-de-Dôme explique : « Dans  un premier temps, le patient doit appeler son dentiste. Ce dernier est tenu d’assurer une permanence téléphonique, mais pas forcément depuis son cabinet. Il sert de pré-régulateur. Il fait au mieux pour réguler les urgences. Dans le cas d’une urgence absolue, il doit proposer à son patient de contacter le Conseil de l’ordre, au 04 73 34 99 01. Il y a une permanence mise en place depuis dimanche 22 mars, de 8h à 18h, 7 jours sur 7 ».

Un tri en amont

Ensuite, selon les appels reçus, le régulateur du Conseil de l’ordre fait un tri en amont. En cas d’urgence absolue, il dirige le patient vers l’un des 5 cabinets dentaires de garde du Puy-de-Dôme. Catherine Ledit souligne : « Ces cabinets sont de garde sur la base du volontariat. Ils sont équipés de masques de protection FFP2. Nous attendons des kits de matériel, à savoir des surblouses, des calots, des surchaussures et des lunettes qui seront peut-être livrés demain ».

De nombreux appels reçus

Ce système de garde est opérationnel depuis dimanche 22 mars. Au Conseil de l’ordre, on trouve deux régulateurs et une secrétaire, qui peuvent aussi avoir des renforts d’autres régulateurs. « L’objectif est clairement de désengorger les urgences. Le 15 a été averti par nos soins de notre plan de régulation. Une personne qui se présenterait d’elle-même aux urgences du CHU est normalement redirigée vers nos services » confie Catherine Ledit. Dimanche 22 mars, le Conseil de l’ordre a enregistré 70 appels. Lundi 23 mars, pour la matinée seulement, 80 appels ont été reçus.

Eviter tout risque de contamination

La présidente du Conseil de l’ordre conclut : « Les médecins qui sont de garde sont volontaires. Nous n’avons pas reçu de plaintes. Les consignes sont claires : 2 praticiens sont mobilisés pour les urgences, ils n’ont ni personnel, ni d’assistante. Ils sont équipés. Ils sont protégés et protègent leurs patients pour éviter tout risque de contamination ».
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