Malgré le confinement dû au coronavirus COVID 19, le secteur pharmaceutique continue de produire pour alimenter en médicaments les hôpitaux. Sur le site de Sanofi à Vertolaye dans le Puy-de-Dôme, la direction a dû réduire les effectifs sur place mais le niveau de production reste le même.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
A Vertolaye dans le Puy-de-Dôme, sur le site de Sanofi, les salariés adoptent de nouveaux réflexes en raison de l’épidémie de coronavirus COVID 19. Chaque matin à l'entrée du site, le même geste, le même rituel : prendre sa température. Si elle s’avère acceptable, elle permet d'aller travailler et de se sentir rassuré pour la journée. Anne-Cécile Rougeron, salariée, explique : « On fait attention à chacun et on travaille dans de bonnes conditions. Pour l’instant, il n’y a pas forcément d’angoisse ou quoi que ce soit. Tout se passe correctement dès l’instant où tout le monde respecte les règles ».
La distanciation sociale pratiquée
Sur ce site Seveso 2, la direction a dû rapidement faire un choix face au coronavirus : diviser par deux le nombre de personnes sur place. Quelque 400 salariés sont là au lieu de 850 habituellement. Muriel Frison, responsable de la chaîne d'approvisionnement, indique : «
On est habitués à travailler dans des conditions très particulières. Comme vous le voyez, on s’équipe avec des équipements particuliers pour la protection des salariés et pour la protection des médicaments. Sur cet aspect-là on continue tout à fait comme d’habitude. Après, dans les gestes du quotidien, bien sûr, on pratique la distanciation sociale ».
Une usine mobilisée
Les principes actifs que l'on trouve ici servent de base à la fabrication d'antibiotiques, d'anticancéreux et d'antidouleurs. Certains entrent dans le traitement de pathologie comme la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques. Cédric Van Der Meiren, directeur du site de Vertolaye : «
Nous nous trouvons en deuxième rang par rapport au personnel soignant, puisque nous devons fournir ces principes actifs pour le personnel qui soigne l’ensemble des patients, à travers le monde. Il est absolument important de ne pas créer un deuxième problème sanitaire en plus de celui que l’on vit aujourd’hui ». Vertolaye est l'une des six usines de fabrication de Sanofi en France. Sur le marché des molécules thérapeutiques, le groupe aimerait voir l'Europe produire d'avantage, et moins dépendre de la production asiatique.