La Grande halle d'Auvergne accueille du 18 au 20 novembre la deuxième édition du salon d'art contemporain d'Auvergne, manifestation qui vise à sensibiliser le grand public en exposant une grande variété d'oeuvres. Néanmoins, les visiteurs - et donc acheteurs - sont trop peu nombreux.
Pousser la porte d'une galerie d'art n’est pas un réflexe facile. Justement, il n’y en a aucune au salon d'Art contemporain d'Auvergne (SACA). On peut déambuler librement le long des allées et découvrir une création variée, pour ne pas dire hétéroclite.
« On doit faire un choix pertinent pour coller le plus possible au grand public, explique Frédéric Pinson-Meilhac, le comissaire du salon. C’est au public, par rapport à tout ce qui est représenté ici sur le salon, de trouver ce qui les intéresse le plus : quelque chose totalement figuratif et facile à saisir, ou quelque chose d’abstrait, beaucoup plus complexe, qui demande une certaine réflexion. »
Venus vendre, mais aussi défendre un métier
L’achat d’une œuvre dépend donc des goûts de chacun, mais aussi du portefeuille. Car l'Art, c'est aussi du commerce. Certains galeristes viennent de loin pour solliciter le public auvergnat. Comme Alain Peyret, qui possède une galerie dans le Gard. « On a vocation à défendre un métier, souligne-t-il. L’Art ce sont des métiers, ce sont environ 40 000 artistes [en France] ».Valérie Brunel est l’une de ces artistes françaises représentées au salon. La Clermontoise y expose des installations figurant des mondes poétiques et miniatures. Les artistes-exposants ont investi temps, énergie et finances pour trois jours décevants, car trop peu fréquentés.
« C’est la deuxième édition, donc il faut donner sa chance au salon, explique Valérie Brunel. Organiser un salon et communiquer dessus, c’est un vrai travail qui mérite peut-être de se pérenniser sur plusieurs années ».
La volonté de ce salon de l’Art contemporain c'est de grandir. Malgré la petite affluence de cette année, il possède des atouts pour le remplir cet objectif : proposer de l'art à partir de 100 euros et surtout, l'occasion d'un contact direct avec les artistes.