Dans le Puy-de-Dôme, le Peloton de gendarmerie de montagne du Mont-Dore sur le qui-vive

L’hiver a été intense pour le PGM, le Peloton de gendarmerie de montagne du Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme. Malgré la fermeture des remontées mécaniques, les vacanciers sont venus en nombre et les interventions se sont multipliées.

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Il est 10 heures au Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme. C'est le début de l'intervention pour les gendarmes du PGM, le Peloton de gendarmerie de montagne. Une randonnée a mal tourné mais cette fois, il s'agit d'un exercice. Le médecin ne vient sur place que lorsque la blessure est grave. Alors en attendant il faut assurer les gestes de premier secours. Lionel Aguilar, secouriste du PGM du Mont-Dore, explique : « La victime a glissé sur une vingtaine de mètres en contrebas. Elle est venue heurter un rocher au niveau de sa cheville droite. Il y a une suspicion de fracture de cheville. On n’avait pas de médecin avec nous. On l’a conditionnée, c’est-à-dire qu’on lui a posé une attelle à dépression pour maintenir la cheville. On fait assez souvent ce type d’accident-là ».

Les dangers de la montagne

Ski de randonnée, luge ou encore raquettes : les vacanciers ont profité de la montagne même sans remontées mécaniques. Ces dernier mois, le Peloton de gendarmerie de montagne a d'ailleurs doublé son nombre d'interventions. Jean-Christophe Agut, adjoint du PGM du Mont-Dore, souligne : « Il y a plus d’interventions parce que le domaine skiable a été fermé, puis ouvert partiellement. Du coup, tous les pisteurs n’ont pas pu être là pour sécuriser toutes les pistes. Donc c’est devenu du domaine montagne donc on nous a appelés beaucoup plus que les années d’avant. On a une augmentation de 45% par rapport au mois de janvier-février de l’année dernière. Il y a eu des activités sur des pistes fermées alors qu’avant c’était plus sur le domaine skiable. La montagne est très changeante, il faut bien se renseigner. Il faut être bien équipé ».

La nécessité de se faire accompagner

Parmi les activités les plus dangereuses : la luge ou les raquettes. Alors le PGM encourage les vacanciers à se faire accompagner, par des guides ou des moniteurs. Alain Audigier, directeur de l’ESF du Mont-Dore, précise : « La montagne est enneigée, elle donne envie donc les gens viennent en vacances, pour s’oxygéner. Ils montent à pied, en raquettes, pas souvent bien équipés. Ils montent avec du matériel qu’ils ne connaissent pas. C’est là que nous intervenons, avec le PGM et les pisteurs, pour sensibiliser les gens à tous les dangers de la montagne ». Pour assurer la fin de la saison le PGM a renforcé ses effectifs. Pas moins de 41 secours en montagne ont été réalisés depuis le 1er janvier.
 

 

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