Selon une information d'Activ Radio, le maire de Firminy (42) serait sous le coup d'une plainte pour "agression sexuelle". C'est une employé du Conseil départemental du Puy-de-Dôme qui aurait saisi la justice. Les faits se seraient produits à Istanbul en juillet, lors de la réunion de l'Unesco.
C'est Activ Radio qui révèle l'information vendredi matin. Une plainte pour agression sexuelle a été déposée il y a quelques semaines contre le maire de Firminy (Loire). Le parquet de Saint-Etienne a confirmé l'information à nos confrères. C'est une employée du Conseil départemental du Puy-de-Dôme qui aurait saisi la justice.Les faits se seraient déroulés au mois de juillet à Istanbul. A cette époque, des délégations des départements de la Loire et du Puy-de-Dôme sont en Turquie pour défendre leur dossier respectif : le classement au patrimoine mondial de l'Unesco de l'oeuvre de Le Corbusier pour l'une, et celui de la chaîne des puys pour l'autre.
La victime présumée est âgée d'une quarantaine d'années. Elle aurait initialement déposé plainte à Clermont-Ferrand avant que celle-ci ne soit transférée à Saint-Etienne. L'enquête a été confiée à la police judiciaire stéphanoise.
Marc Petit a réagi par la voix de son avocat. Il est « bouleversé d’apprendre qu’une telle plainte a été déposée contre lui », a assuré le conseil à nos confrères. Il évoque un « mensonge » et annonce qu’une plainte en « dénonciation calomnieuse a d’ores et déjà été déposée ».
Mise à jour
La rédaction de France 3 Auvergne a pu rencontrer l'avocate de la plaignante qui confirme le dépôt de plainte. Me Paccard confirme que sa cliente ne changera pas sa version de l'histoire. « Elle est constante depuis qu’elle a posé plainte, immédiatement après les faits. C’est une position qui n’a jamais varié et qui ne variera pas ».En outre, l'avocate clermontoise n'est pas surprise par la récation de la partie adverse. « Cest une position qui est extrêmement classique. Je pense que, compte tenu de la position de M. Petit, il était évident que des dénégations de sa part ne pouvaient que s’accompagner d’une plainte en dénonciation calomnieuse. C’est quelque chose qui ne me tracasse absolument pas, qui était prévisible, qui est classique », dit Anne Paccard.