L'incontournable fête de la myrtille du 15 août a encore fait le plein cette année au Puy-de-Dôme, malgré la mouche drosophile qui inquiète les productrices et les producteurs.
C'est un rendez-vous incontournable du 15 août au Col du Béal, dans le petit village de Saint-Pierre-la-Bourlhonne (Puy-de-Dôme). Cette année encore, la fête de la Myrtille avait tout juste démarré que déjà, une longue file d‘attente s'était formée pour acheter quelques cagettes de baies ou un pot de confiture maison, ce jeudi.
Les amateurs le savent : il n’y en aura pas pour tout le monde. "On va en avoir peu donc ça va vite partir!", lance quelqu'un dans la queue. Effectivement, quelques secondes plus tard, la sentence tombe : "Il n'y en a plus, ils ont tout vendu, se désole une participante arrivée trop tard. Tous les ans, c'est la même chose... Je vais prendre des pots, ça m'évitera de les faire."
Pénurie de myrtilles
Cette année encore, il y a eu beaucoup de déçus et quelques chanceux. "J'ai fait une heure de route pour venir, j'aurais été fâchée de ne pas en avoir, fait valoir une heureuse élue. Je vais les donner à ma fille, je pense qu'elle va me faire des tartes, des bonnes choses!"
La pénurie de myrtille est due à de mauvaises conditions climatiques cette année et à un parasite. "Ce qui est compliqué, c'est la petite mouche drosophile qui vient pondre dans les myrtilles, ça se propage de plus en plus, on va devoir chercher des solutions", explique Marine Olivier, coprésidente du collectif Myrtille Sauvage du Forez.
Pompes, saucisses à la myrtille et tarte géante
Heureusement, il existe une solution de repli pour les gourmands éconduits : les pâtisseries. Pompes aux myrtilles, gaufres... Il y en a pour tous les goûts. Celles et ceux qui préfèrent le salé peuvent même se laisser tenter par la fameuse saucisse grillée à la myrtille : "ça se marie très bien, ça apporte une touche d'acidité et de sucré", promet Laura Vantalon, cuisinière d'un stand qui en propose.
Un peu plus loin, la pénurie de myrtille n’a pas empêché la fabrication d'une tartelette... de plus d’un mètre de large et de trois mètres de long. De quoi laisser les gourmands rêveurs.