Les 13 et 14 juillet, les artificiers sont à pied d’œuvre. Ils préparent les feux d’artifice qui illumineront le ciel de nombreuses communes. Exemple à Pont-du-Château dans le Puy-de-Dôme.
Comme chaque année, les feux d’artifice sont les incontournables de la fête nationale. Les 13 et 14 juillet, ils vont illuminer le ciel pour célébrer la fête nationale.
Sur les berges de l'Allier, à Pont-du-Château dans le Puy-de-Dôme, trois artificiers installent vendredi 13 juillet le dispositif pyrotechnique. "C’est un gros travail. Il faut préparer avant, en amont, puis être présent le jour J et ensuite nettoyer le site" explique Anthony Barros, artificier de Brezac Events.
Les artificiers doivent calculer la quantité d’explosifs nécessaire pour le show. La marchandise est rapatriée essentiellement d’Asie qui fournit 80% du marché mondial. Le reste provient d’Italie, d’Espagne et du Portugal.
Pour cette société, la fête nationale est vitale. "La période du 14 juillet représente 70 à 80% du chiffre d'affaire" souligne Anthony Barros. Une telle concentration de l'activité nécessite beaucoup d'anticipation. Cela représente plusieurs mois de travail pour un feu d’artifice qui dure seulement quelques minutes.
Les feux d’artifice représentent un budget conséquent pour les communes. Elles doivent compter environ 1.500 euros pour une durée de 6 à 7 minutes. Les grandes villes dépensent jusqu’à 25.000 euros. Par manque de budget, certaines communes choisissent d’annuler le feu d’artifice. Mais c’est rare, la plupart préfèrent le maintenir mais diminuent la durée donc le coût.
A Pont-du-Château, le ciel s’illuminera vendredi 13 juillet à partir de 22h30 sous les yeux émerveillés du public rassemblé place des Palisses.