Fortes chaleurs : dans le Puy-de-Dôme, comment une productrice d’œufs doit s’adapter à ce phénomène

En ce début du mois d’août, un nouvel épisode de fortes chaleurs touche l’Auvergne. Dans le Puy-de-Dôme, une jeune productrice d’œufs est aux petits soins avec ses poules, qui souffrent des hautes températures.

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Depuis 2015, Léa Fargeas est installée à Vitrac, dans le Puy-de-Dôme. Cette jeune productrice d’œufs bio fournit de nombreux restaurants, y compris étoilés. La vague de fortes chaleurs qui frappent la France et l’Auvergne cet été n’épargne pas son élevage de poules. La jeune agricultrice explique : « Comme toutes les bêtes, mes poules souffrent énormément de la chaleur en ce moment. Elles n’aiment pas bien avoir chaud. Jusqu’à 25 degrés, c’est supportable, mais dès que ça commence à dépasser les 30 degrés, c’est un petit peu plus difficile ». Ce qui complique la tâche de Léa, c’est la persistance des fortes chaleurs.

Des poules qui pondent moins

Sa production d’œufs est directement liée à ce phénomène météo. Léa souligne : « Cela joue sur les poules, car elles ont très chaud et elles assimilent un peu moins d’aliments. C’est comme pour nous, quand on a très chaud, on mange moins. Du coup, les poules mangent moins aussi et pondent moins. La production d’œufs chute légèrement avec les grosses chaleurs : elles pondent jusqu’à 20 % d’œufs en moins quand les températures sont hautes ». La jeune agricultrice a prévu quelques aménagements pour améliorer le confort de ses bêtes : « On ouvre le poulailler assez tôt pour que les poules puissent profiter de la fraîcheur matinale et de la rosée si on a de la chance d’en avoir. On laisse les trappes ouvertes. En général, dans la journée elles restent à l’ombre. On a aménagé des petits recoins avec des arbres. On va laisser les poules sur le parcours très tard, jusqu’au coucher du soleil car le parcours est à l’ombre ».

La nécessité de s’adapter

Elle poursuit : « Avec ces fortes chaleurs, il faut s’adapter. Il faut penser à replanter des haies, des arbres, être bien là pour vérifier l’eau, s’occuper des bêtes un peu plus âgées qui sont plus fragiles. Il faut beaucoup de surveillance : il faut vérifier que les poules ne se tassent pas, comme beaucoup de volailles ». A Vitrac, la jeune agricultrice élève 900 poules, réparties sur deux poulaillers. En temps normal, c’est-à-dire lorsque la météo est clémente, 80 à 90 % des poules pondent.

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