Après 4 jours en Gironde pour renforcer les effectifs engagés dans la lutte contre les feux de forêt, les 69 pompiers auvergnats sont de retour. Ils avaient été appelés pour le plus important feu de forêt que la France ait connu ces 5 dernières années
L’incendie qui s’était déclaré vendredi 24 juillet sur les communes de Saint Jean d’Illac et de Pessac en Gironde a ravagé 570 hectares de pinède mais n’a pas fait de victimes et aucune habitation n’a été endommagée par les flammes.
Le Puy-de-Dôme, La Haute-Loire et l’Allier ont détaché 69 sapeurs-pompiers à partir de la nuit de samedi à dimanche. Pour certains comme le caporal Romuald Lebrat de Haute-Loire, c’était une première expérience sur un feu d’une telle ampleur: "On n’a pas du tout de visibilité, le vent peut être violent, la végétation n’est pas la même, c’est plutôt des pins donc ça ne se propage pas pareil".
Une lutte acharnée pour prendre le dessus, compliquée dans un premier temps par le vent, mais raccourcie par l’arrivée de la pluie. Membre à part entière de la colonne engagée, l’infirmière Estelle Montagner a dû intervenir pour faire face aux coups de fatigue et aux petites blessures : "en Gironde, on travaille essentiellement sur des pistes sableuses qui ont été ouvertes en catastrophe, du coup il y a énormément de vent et de poussière donc on a des agents qui prennent la poussière dans les yeux ; il faut être vigilent et on piétine plus longtemps que d’habitude, d’où l’apparition d’ampoules".
De retour dans leurs casernes, les pompiers restent mobilisables à nouveau, la situation est très incertaine dans le Sud-est de la France avec notamment un incendie en cours sur plus de 120 hectares dans le secteur de Grasse.