Après l'attentat commis le soir du 14 juillet à Nice, faut-il revoir la sécurité des manifestations publiques ? Exemple à Gannat et Issoire.
"La rue a été barrée avec des pots de fleurs, pour empêcher le passage d'une voiture bélier", détaille Emmanuel Fosse, directeur du festival Culture du Mondes qui se déroule chaque année à Gannat.
Et pour le grand défilé du samedi, "un poids lourd sera installé, des engins de construction seront mis aux points sensibles du parcours." Pour la première fois, deux vigiles contrôleront le contenu des sacs à l'entrée, pour un coût supplémentaire de 8000 euros sur le budget sécurité de l'évènement.
À Issoire, pour le Festival de danses et musiques du monde, la sécurité a également été renforcée au moyen de barrières. Une vingtaine de bénévoles contrôleront aussi les entrées des différents sites.
Ce vendredi soir, trois spectacles animeront les rues du centre-ville. L'artère principale sera coupée, et protégée : "on aura des gendarmes qui seront postés aux barrières. Et à l'interieur du dispositif, il y aura plusieurs patrouilles à pied, de concert avec la police municipale d'Issoire" énumère le capitaine Eric Boulon, adjoint du commandant de la compagnie de gendarmerie d'Issoire.
"Si on commence à avoir peur de tout, on ne va plus rien faire. Je pense qu'il faut être vigilant, mettre un peu plus de surveillance, mais continuer à faire des spectacles", juge Fernand Neves, président fondateur du festival d'Issoire.