Gérard Georges publie un nouveau roman, "La Mésangère". Il y raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'installe dans un village du Sancy, à la recherche de réponses qui pourraient éclairer sa vie. Flirtant avec le polar, l’auteur maintient le suspens.
Printemps 1972, dans la montagne du Sancy, une jeune femme s’installe dans le village d’Espinoux, que Gérard Georges dans son imagination situe entre La Bourboule et La Tour d’Auvergne. Jolie et avenante, elle attire les regards des hommes et les commérages des femmes. Enigmatique, elle l’est. Ses questions et ses sous-entendus aussi. Lucien Gouttepiffre, le sabotier est pris au cœur d’une intrigue qui va conduire le lecteur jusqu’à l’épilogue.
Une fin que Gérard Georges suggère, sans totalement donner la clé. Le lecteur doit se faire une opinion: "le vieux sabotier est un héros de la résistance, mais il a peut-être des choses à se reprocher. L’action commence en 1972, on est une trentaine d’années après la période de l’occupation, est-ce que des gens bien installés ont été sans reproche ? Je ne peux pas en dire plus" confie Gérard Georges ; d’autant qu’il avoue ne pas être totalement libre face aux acteurs des histoires qu’il imagine "des personnages m’ont réveillé une nuit à 3 heures du matin en me disant, c’est là qu’il faut que tu ailles".
La Mésangère est édité dans la collection France de toujours et d’aujourd’hui par Calmann-Lévy.