"Patrimoine industriel : une histoire d'avenir", c'est le thème cette année des journées du patrimoine. Exemple à Courpière dans le Puy-de-Dôme, où l'ancienne usine Couzon, jadis spécialisée dans la fabrication de plats et vaisselle inox, commence une nouvelle vie.
L'ancienne usine Couzon est connue de tous les habitants de Courpière et des environs. Quatre hectares de bâtiments, plus de 600 salariés dans les années 80. On fabriquait ici des plats, des couverts, des seaux à champagne, exclusivement en inox. En 2006, l'entreprise est mise en liquidation et devient une friche industrielle presque à l'abandon. "Il y a deux ans il n'y avait que des broussailles, c'était vraiment en ruine", reconnaît Robert Lavest, ex-salarié de l'usine Couzon.
Après 6 ans de sommeil, l'ancienne usine est rachetée, en 2013, par la famille Guillaumont, des entrepreneurs qu'on prenait un peu pour des fous dans le pays. "Tout le monde est tellement content qu'on ait repris que ça nous encourage vraiment... Regardez le monde qu'il y a aujourd'hui, ça prouve qu'on travaille", se réjouit Patrice Guillaumont, propriétaire du site.
Quand l'histoire passée se mêle au présent
Visiter l'usine Couzon, c'est à la fois découvrir un riche passé industriel aujourd'hui disparu, mais aussi comprendre comment les bâtiments peuvent générer de nouvelles activités. "Nous avons proposé à la famille Guillmaumont de venir faire visiter parce qu'avec eux on l'impression d'être parti pour une nouvelle activité, une activité très diversifiée", confie Marie-Hélène Pireyre, membre de l'association Courpière renaissance.Ici, désormais, la famille Guillaumont développe une activité de production de bois de chauffage et tente, après de travaux de remise en état, d'attirer d'autres entreprises.