En 2014, plus de 300 femmes ont porté plainte pour violences conjugales dans le Puy-de-Dôme. Pour mieux accueillir les victimes et améliorer les enquêtes, les policiers du Puy-de-Dôme, en partenariat avec une association d'aide aux victimes, se forment à cette problématique depuis deux ans.
"Tous les jours, on reçoit des femmes victimes de violences au commissariat", explique Marianne Joly, gardienne de la paix à Clermont-Ferrand. Il y a six mois, elle a suivi une formation auprès de l'AVEC 63, une association d'aide aux victimes, pour apprendre à accueillir au mieux ces femmes. "J'ai pu comprendre vraiment le cycle de la violence, pourquoi certaines reviennent si souvent et retirent leurs plaintes. Grâce à cette formation, j'ai l'impression de pouvoir mieux les aider.""Il y a une relation d'emprise très importante, la femme est un peu dépossédée de son identité, détruite, elle perd de la confiance en elle, du coup c'est compliqué de faire des choix, de se protéger, et ne pas se sentir coupable des violences qu'elle subit" explique Gwendoline Soustre, psychologue, membre de l'association AVEC 63.
Aujourd'hui, seul un tiers des femmes battues franchissent la porte d'un commissariat pour en parler. En 2014, l'association AVEC de Clermont-Ferrand a accueilli 660 femmes victimes de violences conjugales.
Kerroux Sébastien, Le Coq Julien, BONNETOT Sébastien.
Intervenants :
Marianne Joly, Gardien de la paix à Clermont-Ferrand
Gwendoline Soustre, Psychologue - Membre de l'association AVEC 63
Françoise Chadefaux-Gallay, Vice-Procureur en charge du parquet des mineurs et de la Famille
Images :
"Ligne de protection" - Aldabra Films (2014)
Spot de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (2012)
Association Victime Ecoute Conseil 63
service GRATUIT et CONFIDENTIEL,membre de l’Institut National d’Aide aux victimes et de Médiation (INAVEM)
18 rue Lagarlaye, 63000 Clermont-Ferrand
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