Malgré la chaleur, Katia et Marielle Labèque ont exécuté leur programme avec un plaisir non dissimulé. Après un Sacre du Printemps terrifiant, une belle démonstration de maîtrise sur Gershwin, les deux soeurs ont envouté le public avec la tourbillonante musique de Philip Glass.

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A peine arrivée sur la scène de la Scierie d'Ambert, Katia Labèque frappe les premières notes du Sacre du Printemps. Marielle la regarde comme si elle était surprise et entre à son tour dans cette oeuvre terrifiante à bien des égards.


D'abord par ce qu'elle raconte: il faut bien avouer que le sacrifice d'une jeune fille, quand bien même servirait-il à célébrer l'arrivée en grandes pompes du printemps, n'est pas très réjouissant. Ensuite parce que cette turbulante partition n'est pas facile à écouter. Elle fit scandale lorsqu'elle fut jouée en 1913 au Théâtre des Champs-Elysées et on imagine bien pourquoi car un siècle plus tard, ce Sacre n'est pas toujours très tendre.

On aurait pu imaginer cette version pour pianos moins cruelle mais on se rend très vite compte que les soeurs Labèque n'ont pas la moindre envie de nous épargner. Dans L'adoration de la terre, elles martèlent leur instrument avec une énergie redoutable puis nous font emprunter le chemin le plus long et le plus tortueux pour nous mener jusqu'au Sacrifice. 

Cette version pour deux pianos composée par Starvinsky lui-même, les soeurs Labèque la joue depuis maintenant deux ans et l'ont enregistrée sur un disque qui devrait sortir cet automne. 

A Ambert, les deux pianistes se sont aussi partagé Trois préludes de Gershwin et Quatre mouvements pour deux pianos de Philipp Glass. Les mélodies répétitives du compositeur américain ont calmé la terreur que le fracas jubilatoire du Stravinsky avait provoqué dans nos têtes et nous ont littéralement emportés dans un tourbillon de notes au terme duquel le public a laissé éclater sa joie. Les soeurs ont remercié cet enthousiasme en exécutant un jouissif Jet Song de Léonard Bernstein. 





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