Après l’observation d’un loup au col de la Croix Saint Robert le 24 février 2018 sur la commune de Chambon sur Lac, le Préfet du Puy-de-Dôme a mis en place vendredi 5 avril une cellule de veille comme prévu par le plan national d’action sur le loup.

Après l’observation d’un loup au col de la Croix Saint Robert en février dernier, le Préfet du Puy-de-Dôme a mis en place vendredi 5 avril une cellule départementale de veille comme prévu par le plan national d’action sur le loup et les activités d’élevage.
Cette cellule, qui a vocation à faciliter l’échange d’informations et à favoriser une communication plus large et plus précise, s’est réunie vendredi 5 avril pour la première fois en Préfecture.


Déceler la présence du loup 



Cette cellule est composée des représentants des services de l’État, des représentants des maires, des collectivités, des parcs naturels régionaux, des représentants des chasseurs et des lieutenants de louveterie, des professions agricoles et forestières et des associations de protection de la nature.
« Le plan national prévoit , dès lors que l’observation a été faite, ou on a recueilli des indices de présence d’un loup confirmée par l’Oncfs, de mettre en place cette cellule de veille » rappelle le Préfet Jacques Billant. 
Dans le Puy-de-Dôme, le Préfet a souhaité mettre en place une des premières mesures du plan qui consiste à déployer un réseau de correspondants observateurs pour collecter des informations sur le terrain. « Il s’agit surtout pour eux d’être capable d’analyser une empreinte de piste, ou tout indice qui pourrait correspondre au passage du loup sur le territoire » précise le Préfet.


Des observateurs formés   


Ce réseau d’observateurs devront suivre une formation préalable. « Au mois de juin on va mettre en place une formation qui permettra de compléter les formations au sein du département, de 12 correspondants on va passer à 24..30 correspondants qui seront formés et qui seront vigilants sur tout le territoire pour récolter tout indice » précise Gérald Goujon de l'office national de la chasse et de la faune sauvage.
Ils auront pour rôle de collecter différents indices traduisant la présence du loup sur le territoire prospecté. "Des traces dans la neige qui peuvent être parlantes, on a les photographies par piège photographique, on a le matériel biologique.. parce que le loup est territorial donc il va laisser des traces olfactives, ça peut-être des crottes, de l’urine et des poils et ces indices là nous on va s’en servir pour faire des analyses génétiques» ajoute l'agent de l'Oncfs.

Le Puy-de-Dôme territoire de loups ? 


Ces indices sont ensuite validés selon une démarche standardisée pour permettre le suivi démographique et géographique de la population de loups. Selon Gérald Goujon , « le Puy-de-Dôme est tout à fait propice comme territoire, comme d’autres départements Mais un seul indice ne suffit pas à déceler d’une façon permanente la présence du loup ...il faut qu’on est sur deux années consécutives une succession d’indices qui vont être associés entre eux ».
Cette cellule de veille a vocation à se réunir régulièrement pour suivre au plus près l’évolution des indices observés dans le Puy-de-Dôme et proposer les mesures nécessaires en conséquence.


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