Agé de 25 ans et originaire d’Usson, dans le Puy-de-Dôme, Arthur Serrières, a été sacré vice-champion du monde de triathlon Xterra. Cette discipline exigeante mêle natation, VTT et trail, en pleine nature.
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Le lundi 28 octobre, sur l’île de Maui à Hawaï, Arthur Serrières a été sacré vice-champion du monde de triathlon Xterra. Ce titre vient récompenser une saison 2019 exceptionnelle pour le jeune homme de 25 ans. Il ainsi par exemple été champion d’Europe Xterra Europe, vainqueur de l’European tour ou encore champion d’Europe de cross duathlon. La discipline où excelle Arthur, c’est le triathlon Xterra. Elle s’exerce « off road », ce qui signifie en pleine nature. Elle combine 1500 m de natation en eau libre, 40 km de VTT et un trail de 10 km.
Un travail sur le long terme
Originaire d’Usson dans le Puy-de-Dôme, le triathlète vit et s’entraîne depuis 4 ans à Montpellier. Il explique : «
Ce titre de vice-champion du monde c’est une course d’un jour. Il vient récompenser un travail sur le long terme. Voilà 5 ans que je suis professionnel et 2 ans que je ne fais que cela. Ce sont des heures et des heures d’entraînement ». Pour atteindre le haut niveau, Arthur suit une préparation intensive : lever à 5h50 pour être dans l’eau à 6h30, puis course ou vélo, des soins kinés 2 à 3 fois par semaine, une alimentation qu’il surveille.
35 heures de sport par semaine
De novembre en avril, lors de sa préparation, il pratique environ 35 heures de sport par semaine. «
Mes journées sont bien remplies mais quand je voyage, là, c’est la cerise sur le gâteau » confie-t-il. Le champion a démarré le triathlon à l’âge de 16 ans, après avoir débuté par faire du VTT. Aujourd’hui, la course à pied reste son épreuve favorite. Son profil assez complet lui a permis de décrocher de nombreuses victoires cette année. Malgré ce palmarès riche, son sport reste peu médiatisé. Arthur souligne : «
Actuellement j’arrive à vivre de mon sport. On doit être seulement 4 ou 5 au monde à pouvoir le faire. Avec ce titre de vice-champion du monde, j’ai gagné 12 000 dollars. Mais c’est très précaire. Je vis des primes et des sponsors ».
L'espoir de durer
Le triathlète espère qu’un jour son sport sera mieux reconnu et précise que la discipline est très populaire, marquée par un esprit nature. A seulement 25 ans, Arthur espère construire une carrière sur le long terme. Il affirme : «
On peut durer sur le circuit si on est intelligent sur la manière de s’entraîner, si on ne se blesse pas trop. Les 5 premiers de la discipline ont 36, 37 voire 40 ans. L’idée est de voir si on est capable d’en vivre ou pas ». Pour le moment, le puydômois savoure son titre et pense déjà à le défendre voire faire mieux l’an prochain. Il songe aussi à participer à des half Ironman.