Le Puy-de-Dôme et l’Allier ont été classés rouge par Atmo Auvergne pour la pollution aux particules fines, ce dimanche 5 mars. Prudence, pour les personnes les plus fragiles.
L’Allier et le Puy-de-Dôme ont été classés rouges par Atmo Auvergne pour la pollution aux particules fines : « En hiver, les conditions météorologiques sont particulièrement favorables à l’émission de particules dans l’atmosphère. Ces particules sont responsables de l'immense majorité des épisodes de pollution hivernaux. Le chauffage au bois non performant (cheminée ouverte et poêle à bois ancien) et les activités humaines (trafic routier, activités agricoles) sont les sources principales. On vous explique en détails, l’évolution attendue des prochains jours, les spécificités de ces polluants et nos conseils à appliquer pendant cette période. » Le 5 mars, la qualité de l’air est dégradée à mauvaise, bien qu’un peu meilleure que la veille et l’avant veille.
Les causes de cette pollution
Voici comment Atmo Auvergne explique ce pic de pollution : « La combustion, sous toutes ses formes, produit des particules sur lesquelles vont venir s’agréger différents composés chimiques. En hiver, plus les températures diminuent, plus les besoins énergétiques individuels et collectifs augmentent, multipliant les combustions diverses. Les particules sont donc émises principalement par le chauffage au bois non performant (appareils anciens et cheminées ouvertes), le transport routier (gaz d'échappement, usure des pneus et des freins), les activités industrielles et agricoles. » Ces pollutions sont plus importantes au niveau des métropoles.
Les dangers de la pollution
Les particules fines sont plus dangereuses pour l’organisme, selon le site : « C'est simple : plus elles sont petites, plus les particules pénètrent dans le système respiratoire et cardio-vasculaire. En d'autres termes, plus les particules sont petites, plus elles sont dangereuses pour la santé. L'exposition à long terme contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Les particules PM 2.5 altèrent aussi la santé neurologique (performances cognitives) et la santé périnatale. »
Rester vigilant
Ces constants ne signifient pas pour autant que des vigilances pollutions sont émises « et que le Préfet active des actions contraignantes telles que des restrictions de circulation, l’arrêt de certaines activités industrielles ou agricoles par exemple. La raison principale est liée au fait que l'indice Atmo intègre les particules PM2.5 dans son calcul alors que ce polluant ne fait pas partie de ceux pris en compte dans le cadre d'un dispositif préfectoral », indique Atmo Auvergne. Les particules fines sont mauvaises pour la santé, la prudence est alors de mise en termes de sorties et d’activité physique, surtout pour les personnes fragiles : que les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies cardiaques ou respiratoires.
