Les sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme font face à un déficit de volontaires. Pour pallier le manque, ils revoient l’organisation en fusionnant des centres ou mutualisant les moyens. L’objectif : optimiser le temps d’intervention.
Dans le Puy-de-Dôme, les sapeurs-pompiers sont confrontés à un manque de volontaires. Conséquence : ils ont revu leur organisation afin d’optimiser les temps d’intervention dans la région. Plusieurs mesures ont été prises.
C’est à la caserne de Murol que les pompiers ont expérimenté une nouvelle façon de travailler. Ils ont testé avec leurs collègues de Chambon-sur-lac, ce qu’ils appellent un « effectif complété ». Des pompiers de centres différents peuvent se rejoindre sur les lieux d’une intervention.
« A Murol, nous avons un déficit de personnel. Au niveau des procédures d’engagement, pour une ambulance par exemple, c'est 3 agents. Si nous sommes que 2 nous sommes rejoints sur les lieux par nos collègues du Chambon avec un véhicule et un lot de secours. Les premiers qui arrivent peuvent déjà prodiguer les premiers soins à la victime », explique le lieutenant Gadette, chef de centre d’incendie et de secours de Murol.
D’autres solutions ont également été mises en oeuvre. Les sapeurs-pompiers volontaires pourront désormais avoir un double engagement, c’est-à-dire qu’ils pourront être appelés par deux casernes différentes. Des centres seront également être regroupés ou fusionnés s’ils sont situés à des distances très courtes. Toutes ces mesures seront appliquées au cas par cas dans le département.