Vrai rebondissement ou faux coup de théâtre ? Mercredi soir, alors que l'audience a débuté depuis plus de 12 heures devant la Cour d'assises du Puy-de-Dôme, Cécile Bourgeon a changé sa version en affirmant que Berkane Makhlouf n'avait pas frappé Fiona.
"Je l'ai accablé parce qu'il m'avait accablée". Après 8 jours de procès, Cécile Bourgeon vient d'affirmer devant la Cour d'assises du Puy-de-Dôme que Berkane Makhlouf n'avait pas frappé sa fille Fiona. "Même devant la Cour d'assises vous dîtes des mensonges", lui demande le président ? "Oui mais Berkane aussi il en a dit", répond l'accusée.
Je l'ai accablé parce qu'il m'avait accablée. - Cécile Bourgeon
Cécile Bourgeon explique que, pour elle, la cause de la mort de sa fille est "médicamenteuse" (ce n'est pas l'hypothèse privilégiée par le médecin légiste entendue plus tôt dans la journée). "Mais depuis le début, vous dîtes que Berkane Makhlouf l'a frappée, donc vous mentez ?", reprend le président. Un timide "oui" sort de la bouche de M. Bourgeon. Voyant sa cliente perdre pied, son avocat interrompt à plusieurs reprises le questionnement, jusqu'à provoquer un incident d'audience. Le président Dominique Brault décide alors de suspendre les débats pour avoir une explication avec Me Renaud Portejoie et le bâtonnier.